C’est dans la somptueuse nouvelle ville d’Oyala une métropole dont la construction ne saurait elle aussi tarder, que sera situé l'université américaine.
Stonehill Education un cabinet conseil américain ainsi que School of Education de Boston University sont les deux structures qui ont été chargées par le gouvernement Equato-guinéen de mettre en place ce temple du savoir. Un établissement universitaire dont la construction a été faite sur la base des normes de construction américaines.
Du point de vue de son architecture, de sa situation géographique, des mesures sécuritaires qui y seront appliquées, des technologies qui vont être utilisées tant par l’administration, le corps enseignant que par les futurs apprenants, tout a été réuni de façon à ce que ce joyau architecturale corresponde aux normes internationales. Avec plus de 115.000 m2 de la construction et des infrastructures, dont 9 bâtiments abritant 7 facultés et une bibliothèque générale, ce centre universitaire aura une capacité de 8.000 étudiants.
L’objectif primordiale visé par l’Etat de Guinée Equatoriale, est bien évidemment que les diplômes qui vont y être délivrés, soient reconnus internationalement et c'est effectivement ce qui va se passer.
Avec le taux d'alphabétisation le plus élevé d’Afrique, la Guinée Equatoriale avec son numero 1 Obiang Nguema Mbasogo à sa tête, a fait de l'éducation l’une de ses priorités. Katherine Hilker, directrice de Stonehill Education à Malabo déclarait il y a peu: <<Nous savons qu’il faut de la main d’oeuvre qualifiée dans le pays. L'université américaine de l’Afrique centrale aidera à combler ce manque, à soutenir les entités internationales qui veulent compter sur la main d’oeuvre locale>>. La formation dans cet établissement sera pour ainsi dire, en adéquation avec les besoins des entreprises équato-guinéennes et les autres multinationales étrangères y installées.
Rappelons au passage que depuis 1979, c'est près de 500.000 bourses d'études qui ont été mises à dispositions pour les citoyens équato-guinéens et l’Etat ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.
ZOGO LAROMA