Dans la foulée, ce dernier rapporte dans le mot introductif de son communiqué que le principal parti de l’opposition, la CPDS ne participera pas à cette campagne. Ela Nsang, militant unique de son parti s’autorisera la récupération à son actif de ce désistement. Et qui découlerait donc de la campagne de dénonciation qu’il a mené à travers l’Europe.
Si Ela-Nsang avait été au fait de l’actualité dans son pays, il aurait rectifié le tir et trouvé d’autres arguments à son affaire. Ceci révèle d’ailleurs que l’implantation dont il se targue à travers la Guinée-Equatoriale est virtuelle. Car ses militants, « ces nombreux jeunes » qu’il dit acquis à sa cause lui auraient donné la vérité sur le désistement de la CPDS. Ce parti avait été incapable d’imposer son candidat comme candidat unique dans la coalition qu’il prétendait avoir formé. C’est ainsi qu’il a trouvé comme alibi, « les élections anticipées » pour se retirer.
Opposition en exil ? Des inepties. C’est en résumé la réplique que donnent des officiels de la Guinée-Equatoriale, à travers une mise au point dans l’après -midi du mardi 05 avril pour battre en brèche les thèses fantaisistes de la CORED-Ela Nsang.
Dans cette mise au point, preuve à l’appui, il est démontré que les prises de parole de Ela-Nsang et consorts ne sont qu’agitation. Plusieurs candidats participent à cette élection, au total sept (7) candidats dont six de l’opposition contre le président sortant Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Il s’agit de l’Union du centre Droit (UCD) dont le candidat est Avelino Mocache Mehenga, dont le fils dirige le bruyant blog « Diario Rombe » ; L’Action populaire de Guinée-Equatoriale (APGE) où concourra Carmelo Mba Bakale ; le Parti de la Coalition sociale et Démocrate (PCSD) qui met en lice Bonaventure Mosuy Asumu. En plus de ces partis politiques, trois candidats indépendants se sont lancés dans la course à cette présidentielle du 24 avril prochain. Il s’agit de Augustin Massoko Abegue, Benedicto Obiang Mangue, et Tomas Mba Monabang.
Voilà ce qui traduit l’incohérence et l’inconsistance des protestations de l’électron libre Ela-Nsang, dont les preuves d’une implantation ne sont visibles nulle part en Guinée-Equatoriale. On sait quelle officine relaie le bruit de ce pseudo-opposant. C’est bien Europe Ecologie les Verts (EELV), parti résiduel. Soutenu en son sein par un certain Bidas, chef d’orchestre de la mascarade qui va avoir lieu jeudi prochain au 7 rue de Carmes dans le 7e arrondissement.
Comment parler d’opposition en exil quand en Novembre 2014, une loi d’amnistie avait été décrétée afin de permettre aux opposants, activistes et dissidents de tout bord de regagner le bercail et d’y mener tranquillement leurs activités politiques. Elle concernait tous ceux qui étaient alors hors de la Guinée-Equatoriale et qui disaient craindre pour leur sécurité. Même les putchistes de la trempe de Severo Moto Nsa, le propagandiste du dictateur Macias Nguema Biyogo étaient concernés par cette loi d’amnistie. C’est fort de cette loi que Nsue Obiang Obono, qui avait opéré des détournements en volant toute la paye des militaires et fui en Espagne, qu’il a regagné le pays. Son parti politique, Convention pour l’Innovation (CI) n’a-t-il pas été légalisé tout dernièrement en Guinée Equatoriale ? Ne mène-t-il pas ses activités politiques dans ce pays ? Ses sbires, impulsifs ont du reste usé de la violence envers des forces de l’ordre tout dernièrement sans qu’ils soient interpellés.
Voilà pourquoi dans la mise au point des officiels Equato-Guinéens, ces derniers trouvent incongrus qu’un Equato-Guinéen vienne s’établir en Europe et faire valoir l’exil politique. Aucun Equato-guinéen après les réformes sur les libertés fondamentales qui ont été engagées lors de la table ronde de Novembre 2014 ne peut prétendre qu’il est inquiété dans son pays de ses opinions.
Quant à Ela Nsang, il apparaît qu’il avait snobé ce dialogue national et qui plus est, n’a jamais introduit un dossier dans les instances agréées pour la légalisation de son parti la CORED. Voilà pourquoi cette communication conclut en précisant que « le Gouvernement de la Guinée Equatoriale considère tout ce tapage comme une machination aux objectifs non avoués.»