Pour la simple raison que depuis son action au pouvoir, il a particulièrement axé sa diplomatie non seulement sur l’ouverture mais également sur la rentabilité. La Guinée Equatoriale, qui a fixé le cap sur 2020, pour boucler le premier round de son ambition, à savoir se doter des infrastructures qui le propulseront dans le stade des pays émergents, a pris conscience de l’enjeu qu’elle représentera dans les 10 ans à venir. C’est la mesure de cet enjeu qu’Obiang Nguema Mbasogo se retrouve aussi à New Dehli et non pas simplement pour la pose photo et le discours de circonstance.
Comment vendre autrement ce marché qui s’annonce ? Un marché d’un autre genre qui trompe par sa taille. Un marché qui a beaucoup à offrir. Car hormis ses richesses immenses, il y a cette position insulaire unique offrant la possibilité d’aménagement de ports en eau profonde. Le tout conforté par une situation centrale qui se prolonge dans le Golfe de Guinée. Un véritable carrefour commercial.
A côté de cette donne géographique se profile un potentiel agricole, en pétrole et en gaz. Sans parler des ressources halieutiques abondantes. L’or vert sous toutes ses formes englobant capacités touristiques et forestières. Voilà ce qui fait du marché Equato-guinéen un marché prometteur.
A New Dehli le président Obiang Nguema Mbasogo pourra présenter et vendre cette Guinée Equatoriale du futur. Un futur ouvert sur le monde et dans lequel ce pays compte s’intégrer en jouant non pas un rôle d’assisté mais une des locomotives de cette Afrique en passe de devenir, avec son milliards d’habitant et plus, la zone de croissance de demain.
C’est aussi à l’aune de cette réalité qu’il faut voir le déplacement du Président Obiang Nguema Mbasogo à New Dehli et dans divers autres déplacements à travers le monde.