Cette rencontre a permis aux pays producteurs et exportateurs de revoir et de réorganiser la coopération entre eux dans un premier temps ; et dans un deuxième temps de mettre en route des mécanismes fluides qui sous-tendront les relations entre les producteurs et les consommateurs ; notamment la question commerciale.
Dans ses déclarations à la presse à Malabo hier à son arrivée de Téhéran, le président de la République a précisé d’abord avoir participé à toutes les réunions de travail qui se sont tenues lors de ce sommet ; et ensuite qu’au menu le problème du prix du Gaz a été posé. A leur niveau, il a fallu défendre le cour du prix qui satisfasse et les consommateurs et les distributeurs dans un marché qui est bouleversé par l’arrivée de nouvelles ressources énergétiques. Le Gaz reste de toutes les formes d’énergie celle reconnue propre et renouvelable et même à très bon marché. D’ou la mobilisation exceptionnelle des producteurs pour empêcher des fluctuations sur les prix pratiqués sur le marché. A cet effet un front commun mobilisant des chefs d’Etat des pays producteurs est envisagé. Cette conférence devait aussi aboutir à la mise en place d’une feuille de route pour un marché gazier plus transparent.
Avec un nombre croissant de pays observateurs membres de l’organisation, l’un d’entre eux, l’Azerbaïdjan était dans les startings blocs pour son adhésion comme pays membre observateur.
Le Forum des pays Exportateurs de Gaz qui a son siège à Doha au Qatar regroupe en son sein les 2/3 des pays producteurs et qui disposent des 70% des réserves gazières, 42% de la production mondiale et contrôlent 60% des exportations. Ce contrôle comprend 38% des exportations via les Gazoducs et 85% du Gaz liquéfié.
Les questions liées à l’environnement n’ont pas été en reste. Surtout à la veille d’un sommet capital sur l’environnement en France, la Conférence des Nations Unies sur le climat (COP21). Il faut noter que la Guinée Equatoriale de par sa position à proximité du bassin du Congo, ses ressources énergétiques – Gaz et Pétrole- font qu’il soit au centre des enjeux énergétiques du moment.
Lors de son séjour en Irak, le Président Obiang Nguema Mbasogo a également devisé avec de nombreuses personnalités de questions à l’ordre du jour et diverses. Dans le même cadre de cette visite, il s’est aussi entretenu avec le président de la République fédérale du Nigeria Muhamadu Buhari. En plus de revoir le cadre de la coopération bilatérale entre la Guinée Equatoriale et le Nigeria, il a formulé une invitation au président nouvellement élu. Une invitation qu’il a bien accueillie en y répondant favorablement. Muhamadu Buhari effectuera donc une visite officielle en Guinée Equatoriale dans les mois à venir.
