C’est notamment aussi le cas d’un certain activiste nommé Celestino Envo Okenvé qui, en toute quiétude se ballade bien en Guinée-Equatoriale, d’une ville à une autre, sort du pays à sa guise, sans qu’il lui soit fait grief de quoi que ce soit. La majorité des articles incendiaires qu’il pond sur le régime de Malabo, c’est dans cette même ville qu’il les écrit. Et pourtant il n’a jamais été convoqué pour cet activisme à visage découvert et au milieu de ceux qu’ils décrivent régulièrement dans leurs colonnes comme des bourreaux. Qu’est ce qui explique donc tout le vacarme qui a été débité par le Blog ASODEGUE tout dernièrement ?
« El communista estalinista mediocre y oscuro » Marugan, et ses deux plumes boiteuses, Andres Esono et Marcos Manuel Ndong, ne se sont pas gênés d’amplifier et d’intoxiquer sur une arrestation prétendument arbitraire de leur activiste Celestino Envo Okenvé. Ils n’ont pas osé dire la vérité sur cette affaire bien qu’il la connaissait. Ce dernier avait été interpellé, non pas pour ses prises de position politique qui n’intéressent personne, mais pour des faits diffamatoires. La personne qu’il avait traité de tous les noms d’oiseaux n’a fait que lui demander un rectificatif sur des propos à son encontre. Suite à cette affaire qui avait atterri à la police, ce dernier est gardé à vue et va reconnaître que les propos qu’il avait tenu contre cette personne, en l’occurrence le ministre de la sécurité, Nicolas Obama Nchama, étaient diffamatoires. Envo Okenve va consigner cette reconnaissance dans un document qu’il signe et qui est aux mains des autorités policières.
Une fois qu’il avait reconnu ses méfaits et présenter des excuses au concerné, il a pris son avion pour l’Espagne. Il est étonnant qu’une affaire de droit commun ASODEGUE en a fait une affaire politique. Allant jusqu’à parler de détention arbitraire et illégale. Cette arrestation n’avait aucun lien avec des écrits sur la CI comme a voulu le faire croire ASODEGUE en occultant la vérité. Il y avait dans cette affaire un plaignant qui s’est senti diffamé et qui a demandé réparation. Pourquoi depuis qu’Okenve écrit contre le régime, il continue de circuler librement dans le pays ? Cela ASODEGUE ne le relève-t-il pas ?
Le fait d’être un homme politique n’autorise et ne confère pas une immunité devant les lois du pays. Un homme politique est censé être un modèle de respect tant pour ses partisans que pour ses adversaires politiques.
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