En premier lieu la Constitution de la République qui définit les conditions de participation aux élections présidentielles. Parmi la quantité d’articles qui l’alimentent il y a l’article sur la limite d’âge de l’exercice de la fonction présidentielle.
Cet article limite cet exercice à 75 ans. Or Severo Moto aura 73 ans l’année prochaine. Ce qui lui permettrait, s’il remplit les conditions pour une candidature, d’exercer le pouvoir pendant deux ans seulement en imaginant dans les rêves les plus fous, qu’il peut remporter une élection dans un pays où il a un double passif.
Il ne faut pas oublier dans un premier temps, que cet homme a sévi pendant les années de la dictature de Francisco Macias Nguema Biyogo, où il commentait avec force accusation les exécutions que le dictateur ordonnait. Dans un deuxième temps, à deux reprises, il a tenté de déstabiliser un pays paisible en y apportant la guerre. Or tout le monde sait, à travers la multitude d’informations de part et d’autre de la planète que la guerre est toujours source de désolation ; car les processus de reconstruction sont très lent. Ce qui allait encore davantage retarder la Guinée Equatoriale.
Il est clair qu’avec un tel passif, les Equato-Guinéens qui se souviennent des années sombres de Macias Nguema ne sont pas prêts choisir ce « mal » pour l’installer au pouvoir. Préférant considérer qu’il est juste bon à faire de l’agitation dans des hôtels à Paris et sur Internet.
En conclusion, le critère d’âge disqualifie de fait Severo Moto car trop vieux pour la fonction. Encore que n’ayant aucun encrage et aucune légitimité dans le pays, il est clair qu’il se fera même battre copieusement par une Emely Nchama Jahr. A fortiori la forteresse Obiang Nguema Mbasogo.