Pour la simple bonne raison que ce dernier a compris que les fonctions qu’il a par exemple attribuées à Armengol Ondo Nguema n’étaient pas exactes. Il n’a jamais été ministre de la Défense. Qu’un français fasse des erreurs à ce niveau, mais pas quelqu’un qui est du pays et qui est sensé savoir qu’en Guinée-Equatoriale ce poste ne figure pas dans la composition du Gouvernement Equato-Guinéen.
Toute chose qui montre que Severo Moto Nsa, le soit disant opposant ne sait rien au fond, des institutions de ce pays. Le meilleur c’est le schéma imaginaire dans lequel il est figé où il voit la nomination de Teodorin au Poste de Vice-Président de la République comme une astuce pour le placer en pôle position pour succéder au président de la République Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, en cas de vacance du pouvoir.
Une parfaite ignorance de la Loi fondamentale de ce pays. Or cette constitution est claire. D’abord en son article 2 qui dit : « La souveraineté́ appartient au peuple qui l’exprime à travers le suffrage universel. De la même manière les pouvoirs publics exercent dans les conditions que cette loi fondamentale et les autres lois déterminent. Aucune fraction du peuple ou individu ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté́ nationale. » Il va de soi qu’en cas de vacance cette disposition prévoit dans son esprit le recours au peuple pour la continuité du pouvoir.
Plus loin, l’article 43 en son alinéa 2 dit : « En cas de vacances de pouvoir pour les motifs cités plus haut, un collège composé du Président de la chambre des représentants, qui le présidera, le Premier ministre, le Président de la cour suprême de justice et un membre du tribunal constitutionnel désigné par le Président du dit organe devra assurer provisoirement le contrôle de l’État ». Il n’est pas dit ici que le Vice-président succède au Chef de l’Etat en cas de vacances. On parle bien de la constitution d’un collège.
C’est cet homme, Severo Moto Nsa, qui pensait pouvoir diriger la Guinée-Equatoriale. Certainement dans ses rêves fantasmagoriques.