Cette dernière avait interpellé les membres de l’opposition en leur demandant de quelle manière leur campagne se faisait-elle car on n’avait du mal à les voir sur le terrain. Elle ajoutait qu’il ne s’agira pas de venir après les votes dénoncer des fraudes.
Dans cet ordre de chose, sur les 100 millions de FCFA qu’Avelino Mocache a reçu dans le cadre du financement des candidats à cette élection, il n’a pu confectionner qu’une banderole de 3 mètres de long qui était visible sur une passerelle près de l’Université de Guinée-Equatoriale à Malabo. Les observateurs l’ont-ils empêché d’utiliser cette manne financière pour faire une bonne communication ?
Le jour du scrutin, les observateurs et la presse relèveront l’absence des représentants des candidats de l’opposition dans les bureaux de vote. Alors que le PDGE avait ses représentants partout, ceux de l’opposition ont brillé par leur absence.
Cette situation a été expliquée par le fait que nombre de ces candidats qui se réclament en plus d’être des leaders de partis politiques comme Avelino Mocache n’ont pas structuré leurs partis politiques et donc n’ont pas les troupes nécessaires.
Aussi, lorsque le candidat Avelino Mocache de l’UCD vient se plaindre de l’observation des élections, il aurait compensé les défaillances de ces observateurs, si défaillance il y a eu, en se faisant correctement représenter dans les bureaux de vote. Il est donc clair que ce dernier devrait simplement se taire, faire profil bas, et se comporter en bon futur échoué.
Son intervention dénote aussi qu’il confond le juge d’une élection à un spectateur d’un match de football qui n’a aucun pouvoir de décision lors dudit match de football. Car si irrégularité il y a eu, c’est à l’arbitre des élections qu’il doit s’adresser. Et c’est sur la base de preuves que seuls ses représentants dans les bureaux auraient pu lui apporter. Mais comme il n’en avait pas, il est seul à répondre de ses turpitudes et non pas les observateurs.