Le site affirme qu’un militaire a usé de son arme après avoir empêché le Dr. Wenceslao Mansogo, membre de la CPDS, un parti politique de l’opposition a passé le barrage pressé qu’il était. C’est à ce moment, rapporte Asodegue que le militaire s’est approché de son véhicule et a tiré.
Des faits qui paraissent incohérents tant Asodegue ne dit pas sur quoi ou sur qui le militaire a pointé son arme. De plus, tout usager sait que lorsqu’il y a un barrage militaire sur une route nationale la courtoisie veut que l’on s’arrête. Si en plus il y a une file de voiture devant soi, le minimum est d’attendre son tour. C’est aussi cela respecter la loi. Il est inconcevable que le privilège de brûler une file soit accordé alors que le véhicule ne transportait pas un malade ou un accidenté de la route. Et si cela avait été le cas, sans aucun doute, le militaire allait accéder à leur demande de franchir ce barrage en priorité.
De façon subtil Asodegue a tenté de faire croire que le comportement qu’il a décrit du militaire proviendrait de ce qu’il avait en face de lui un opposant. Au point de lui attribuer un tir de la Kalachnikov que l’informateur de ce site a vu entre ses mains. Comment selon Asodegue, ce militaire pouvait-il deviner que l’homme en face de lui était de l’opposition ? Quand à ce tir, des sources réfutent l’usage de l’arme par le militaire. Pour des témoins de la scène, ce coup de feu relève de la fiction. Tout est mis pour montrer un état de jungle permanent alors qu’il n’en est rien.
Ce sont là de subtiles méthodes pour tirer sur la corde de l’insécurité. Cette ligne est aujourd’hui observée dans tous les sites estampillés proches ou animés par des personnes qui se réclament d’une opposition à l’extérieur. Une technique qui est l’un des ingrédients de cette opposition pour composer leur sauce de plus en plus insipide contre le régime. Ils en font un usage assez particulier en année électorale.
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