Faut-il rappeler à Severo Moto que lorsque le président Macias Nguema Biyogo, dictateur déclaré, prenait la mesure qui dépossédait les Espagnols de leurs biens, n’était-il pas chargé d’amplifier la mesure en question et d’amener les Equatos-Guinéens à y voir une mesure positive ? Car il était bien le chargé de l’information et donc de la propagande ventilée par ce régime. Lorsqu’on a cumulé les responsabilités de directeur de l’organe de propagande, directeur de la radio, et quasi ministre de l’information, il va de soit que sa responsabilité sur ce qui s’est passé en 1969 est clairement établie.
Dans cet ordre de chose, quelle leçon Severo moto Nsa peut-il donner aux Espagnols lorsque preuves à l’appui, le drame de la Guinée-Equatoriale, drame dû à cette rupture a été causé non pas par le régime d’Obiang Nguema Mbasogo, mais par le régime dont il assurait de façon vénéneuse la propagande ? Severo est simplement en train de montrer aux yeux de tous, la sénilité qui le gagne.