Cette situation vient renforcer les doutes sur la réalisation du projet qui devrait être l’un des moteurs de la croissance équato-guinéenne, d’ici les cinq prochaines années.
« Nous aimerions poursuivre le projet et nous sommes également en discussions avec d'autres partenaires potentiels pour remplacer Schlumberger », a déclaré le patron de Golar, lors d’une conférence téléphonique avec les investisseurs, selon des propos rapportés par Reuters. Les discussions menées jusque-là sont fructueuses, indique le chef d’entreprise qui poursuit en expliquant que les récentes améliorations des prix du GNL améliorent les rendements déjà solides attendus sur le projet.
Face aux reports répétés de la décision finale d’investissements, Malabo a tapé du poing sur la table, le mois dernier, et pressé les partenaires de trouver une solution avant la fin de cette année. Dans le cas contraire, il retirerait le statut d’opérateur à Ophir ou suspendrait le projet.
Il faut rappeler qu’Ophir doit mobiliser au total 1,2 milliard de dollars pour lancer Fortuna FLNG.
One LNG était contrôlée à 51% par Schlumberger et 49% par Golar. Ophir possède 33,8% de Fortuna FLNG et OneLNG, les parts restantes.
Olivier de Souza(Agence ecofin)