’’Ce sont des chambres de commerce qui ont décidé d’unir leurs forces pour que les hommes d’affaires des deux pays puissent travailler et c’est cela l’essence de l’accord’’, a dit le Secrétaire général de la chambre consulaire de Dakar, Aly Mboup.
Il s’exprimait à l’issue de la signature de l’accord de coopération en marge de la journée de la Chambre de commerce de Dakar à la Foire internationale de Dakar.
L’économie de la Guinée équatoriale est caractérisée actuellement par une forte production pétrolière qui place le pays comme le troisième producteur en Afrique subsaharienne.
Source : APS
Mais pour le Secrétaire général de la Chambre de commerce de Dakar, ’’la particularité’’ de cet accord de coopération ne sera pas le pétrole.
’’Ils ont des ressources naturelles extraordinaires et nous avons des départements agriculture, élevage, pêche et foresterie et ils ont leur place ici’’, a-t-il ajouté.
’’Nous allons exploiter leur potentialité. Ils vont venir nous acheter notre production comme le riz et nous en ferons de même’’, a-t-il indiqué.
Selon lui, il s’agit du 59ème accord de coopération signé par la Chambre de commerce de Dakar avec une institution consulaire.
‘’C’est une bonne opportunité. La Guinée Equatoriale avait quitté le réseau des chambres de commerce africaines et francophones et j’avais promis de faire revenir ce pays et cette convention est une porte ouverte’’, a-t-il dit.
De son côté, le président de la Chambre de commerce, d’industrie et des mines de la Guinée Equatoriale, a soutenu que son pays va signer un autre accord avec le Centre international du commerce extérieur du pays (CICES).
‘’Les gens pensent que la Guinée-Equatoriale n’a que du pétrole alors que nous pouvons produire d’autres produits grâce à nos terres fertiles et avec l’expérience du Sénégal on verra comment nos entrepreneurs vont développer nos deux pays et nous pourrons inspirer les autres pays’’, a-t-il dit.
’’Seuls les Africains pourront développer leur continent, a t-il ajouté. Si on attend les pays industrialisés, je pense qu’ils ne nous donneront jamais leur technologie et c’est plus facile entre nous’’.