Dans le site El confidential où il s’exprime, il a affirmé que le diplomate Equato-Guinéen a déclaré : « Qui empêcherait Obiang Nguema Mbasogo de tenir les élections présidentielles ? Voire qui l’empêcherait de les convoquer à n’importe quel moment où il le souhaiterait. Etant sûr de les remporter…» Le propagandiste de Macias Nguema Biyogo a voulu, en falsifiant les propos du Représentant de la Guinée-Equatoriale, susciter émoi et aversion et afin de convaincre le monde entier du caractère dictatorial de ce régime.
Or tant la réponse de l’Ambassadeur que la question du journaliste de jeune Afrique était claire. Elle était posée comme suit : « Nombreux sont les dirigeants africains accusés de vouloir manipuler les constitutions pour se maintenir au pouvoir. Au Burkina Faso, Blaise Compaoré a dû partir ; au Burundi, la population manifeste violemment contre la troisième candidature de Pierre Nkurunziza. Le président Téodoro Obiang Nguema Mbasogo est à la tête de la Guinée équatoriale depuis 36 ans : peut-il raisonnablement briguer un nouveau mandat l’année prochaine ? Réponse de l’Ambassadeur :
« La nouvelle Constitution est claire : votée en 2009, après sa réélection, elle limite désormais à deux le nombre de mandats, mais n’est pas rétroactive. Si le président Obiang Nguema Mbasogo est investi par le Parti démocratique (PDGE), il briguera en 2016, de fait, son premier mandat sous cette nouvelle Constitution. Rien ne l’empêchera alors, en 2023, de se présenter à nouveau, pour un ultime mandat. Un congrès extraordinaire du parti va être prochainement convoqué et c’est à l’issue de cette table ronde, seulement, que sera désigné le candidat. »
Severo Moto a, en toute conscience, évité de donner les propos exacts de l’Ambassadeur de Guinée-Equatoriale, car ils sont exprimés sur fond de réforme : la limitation impérative des mandats à deux. Et non seulement cela, le diplomate a souligné que cette constitution était entrée en application dès sa promulgation et qu’elle n’était pas rétroactive. C’est à dire qu’elle ne formulait pas de restriction par rapport au passé. Et d’ailleurs aucune loi n’est rétroactive. De ce fait, le nombre de mandat passé du Président Obiang Nguema Mbasogo ne peuvent constituer un critère limitatif. Aussi, s’il souhaite se représenter en 2023, il reste un citoyen que la loi fondamentale adoptée en 2009 autorise à le faire.
Tout cela est bien loin de ce qu’a lu Severo Moto sur le site de Jeune Afrique s’agissant des propos de son Excellence Oyono Ndong Mifumu. Il faut comprendre Severo Moto. Cet homme qui file comme un éclair vers ses 75 ans, grand père sans responsabilité familiale (Nous y reviendrons) sait qu’il n’a plus rien à perdre. Il ne sera jamais président de la République car ne remplissant pas les conditions pour se présenter à une élection ; il ne sera même jamais député ou conseiller municipal. Le temps n’est plus en sa faveur, d’où cette instabilité mentale. Il gaspille simplement pour le plaisir de le faire du fait d’une haine cristallisée contre le régime d’Obiang Nguema Mbasogo.
Frappé de sénilité en plus des séquelles issues du travail de propagande où son rôle était de déconstruire la vérité pour enfoncer des personnalités et tous ceux qui présentaient des signes d’opposition au régime de Francisco Macias Nguema Biyogo. A la longue cela finit par coller à la peau et devenir une seconde nature. Severo Moto tient la palme d’Or du mensonge. Espérons qu’il soit récompensé au prochain festival de Cannes.