La signature du document est survenue au terme d’une visite de deux jours du responsable équato-guinéen dans le pays lusophone. Elle fait suite à la signature, en avril 2017, entre les chefs d’Etats des deux pays, d’un accord de coopération dans le secteur des hydrocarbures. Ces informations ont été publiées par le gouvernement équato-guinéen qui n’a pas fourni aucune information supplémentaire à ce sujet. Du côté mozambicain, ni le ministère de l’Energie, ni le régulateur du secteur n’ont publié le moindre communiqué à ce sujet.
Les deux pays travaillent actuellement à mettre en place des usines de liquéfaction de gaz naturel pour une meilleure monétisation du gaz naturel dont regorgent leurs eaux, ce qui pourrait justifier la signature de cet accord.
La Guinée équatoriale va installer et démarrer d’ici 2020, la première usine de liquéfaction de gaz naturel en eaux profondes d’Afrique, au large de l’île de Bioko, sur le bloc R. Sa capacité sera de 2,2 Mtpa. Quant au Mozambique, deux usines devraient y voir le jour entre 2022 et 2023. Il s’agit de celle du consortium Mozambique LNG, opéré par Anadarko pour une capacité de 12,88 Mtpa et celle d’Eni sur le champ Coral Sud qui disposera alors d’une capacité de 3,3 Mtpa.