"La tentative de déstabilisation n'est pas une affaire uniquement de la Guinée équatoriale, c'est une sérieuse menace de déstabilisation qui concerne toute la sous-région d'Afrique centrale", a déclaré Mahamat Zen Cherif dans un discours rapporté sur la TVGE, la télévision d'Etat.
Mercredi, des affrontements ont opposé les forces de sécurité de Guinée équatoriale à des "mercenaires" près des frontières avec le Cameroun et le Gabon, peu après que Malabo eut affirmé avoir déjoué une tentative de "coup d'Etat" fin décembre dernier.
"Tous les pays de la sous-région doivent joindre leurs efforts pour mener les enquêtes plus poussées pour non seulement comprendre ce qui s'est passé ici en Guinée Equatoriale , mais remonter la filière jusqu'à ce que les origines de cette tentative de déstabilisation soient établies", a expliqué M. Cherif, qui a annoncé qu'il se rendra ensuite à Yaoundé, au Cameroun pour y rencontrer les autorités sur cette affaire.
De premières informations avaient filtré la semaine dernière, avec l'arrestation par la police camerounaise d'une trentaine d'hommes armés, le 27 décembre, à la frontière avec la Guinée équatoriale, non loin d'Ebibeyin, où se sont produits mercredi des affrontements, selon des sources camerounaises et diplomatique équato-guinéenne.
Parmi la trentaine d'hommes armés arrêtés le 27 se trouvait un ex-général de l'armée tchadienne, Mahamat Kodo Bani. Celui-ci, ancien cadre de la sécurité présidentielle tchadienne selon des sources concordantes, est toujours détenu à Yaoundé.
Avec AFP