La CORED et ses amis pensaient avoir mis la barre haut en initiant cette cabale médiatique contre le Vice - Président de la Guinée Équatoriale , Teodoro Nguema Obiang Mangue . Ces derniers étaient persuadés qu'ils allaient réduire à néant ce compatriote. Cette histoire sans fondement qui dure depuis une dizaine d'années est presque résolue .
La salle d'audience dans laquelle le verdict du procès des biens mal acquis a été rendu,a refusé du monde au regard de l'ampleur médiatique de ce procès et des enjeux du moment. Il est important de relever que les principaux faits d'accusation sont le blanchiment de biens sociaux, ainsi que des détournements de fonds publics et corruption.
En analysant froidement le verdict de ce procès , les détracteurs du vice-président n'ont nullement obtenu gain de cause . Ce verdict se rapproche plus d'un non-lieu. On se souvient parfaitement que dans le dernier réquisitoire, le procureur du parquet national financier avait requis 03 ans de prison ferme et 30 millions d'euros d'amende. Cette requête n'a donc pas reçu un écho favorable.
La CORED qui avait fait du procès des biens mal acquis une affaire personnelle,toute honte bue,ne sait plus à quel saint se vouer , à tel point que plusieurs d'entre eux sont sortis de la salle en colère, fortement remontés par le verdict. La CORED avait émis le vœux de se présenter au procès en tant que partie civile. Cette requête a été rejetée. De plus ,cette association avait requis le paiement d'un préjudice moral et matériel . Au finish , ils n'ont rien obtenu du tout , ils sont rentrés bredouilles. Comme quoi,le mensonge ne porte pas des fruits . La justice Française a par contre accordé une maigre consolation à l'ONG Transparency International France, la somme de 10.000 euros pour préjudice moral et 41080 euros pour préjudice matériel.
S'agissant de la saisie des biens , la haute Cour internationale de justice avait reconnu le caractère d'inviolabilité de l'immeuble situé à avenue Foch , qui abrite la diplomatie Equato - Guinéenne .De ce point de vue , malgré les injonctions de la justice Française , cette affaire se trouve actuellement au niveau d'une instance internationale supérieure, la seule habilitée à trancher ce genre d'affaires. Les détracteurs de la Guinée Équatoriale auraient souhaité que le vice-président soit sous le coup d'un mandat d'arrêt international , avec une forte amende à payer. Malheureusement pour eux , ce ne sont que des sursis . La CORED qui pensait avoir trouvé le moyen de renflouer ses caisses vides , ne sait plus où donner de la tête ! C'est la désillusion totale ! Nous sommes suspendus aux lèvres de La Défense du vice-président , qui aura le choix entre faire appel , où clôturer avec tact , un si long procès aux rebondissements inattendus...
Pamela Abeso