Le Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo avait apporté son soutien (financier, notamment) à l’organisation de l’édition 2015 à Brazzaville. Malabo pourrait cette fois être le théâtre des Jeux africains 2019.
Les atouts de Malabo
La capitale équato-guinéenne, située sur l’île de Bioko, présente plusieurs avantages : un complexe omnisports, le Complejo Deportivo, existe déjà [1] ; son stade dispose d’une capacité de 25.000 places adaptée aux Jeux ; Malabo a enfin l’expérience des Coupes d’Afrique des nations 2012 et 2015 de football ainsi qu’un parc hôtelier étoffé.
Il resterait à construire le village d’hébergement des athlètes. Un gros chantier. Surtout pour une économie locale en crise, suite à la baisse des prix du pétrole, la principale ressource de la Guinée équatoriale.
Mais le Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a déjà prouvé, avec l’accueil à la dernière minute de la CAN 2015, qu’il ne lésinait pas sur les moyens financiers…
Reste enfin à savoir si les villes situées sur la partie continentale du pays, Bata, Mongomo et Ebibeyin, qui ont accueilli des matches de Coupe d’Afrique, seraient mises à contribution.
L’unique espoir de l’Union africaine
Pour l’heure, l’Union africaine peine en tout cas à trouver d’autres candidats. Le Ghana, le Kenya et la Zambie ont manifesté un intérêt plus ou moins officiel pour ces Jeux africains 2019. Les noms des postulants devaient d’ailleurs être annoncés en décembre 2015. Les ministres des Sports d’Afrique devaient également aborder ce dossier délicat en mai.
L’Union africaine reste en désaccord avec l’Association des comités nationaux olympiques africains (Acnoa) concernant la tutelle des Jeux africains. Cette dernière aimerait devenir la patronne des JA.
En l’absence d’accord, l’Acnoa pourrait s’opposer à ce que les épreuves des Jeux africains 2019 soient qualificatives pour les Jeux olympiques de 2020 à Tokyo. Ce qui ferait une nouvelle fois perdre un grand intérêt sportif à cette manifestation organisée pour la première fois en 1965.