Selon le statisticien, cette augmentation est principalement due à la contribution positive des groupes « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (2,7 %) ; « Transport » (0,7%); « Boissons alcoolisées et tabac » (0,6%); « Mobilier, équipement ménager et entretien ménager courant » et « Santé » avec 0,2 % chacun, « Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles » et « Restaurants et hôtels » avec 0,1 % chacun. Au rang des villes qui ont accumulé le plus fort taux d’inflation, figurent en bonne place, Bata, ville portuaire et capitale économique du pays avec 6,0%, Mongomo (5,9%) et Ebibeyin (4,5%).
Une croissance économique en hausse
Malgré la flambée des prix dans les espaces commerciaux, le rapport rendu public le même jour renseigne que le PIB de la Guinée équatoriale a augmenté de 1,8% au troisième trimestre 2022 par rapport à la même période en 2021 et de 3,2% comparé au trimestre 2. Le rapport souligne également que cette croissance a été principalement portée par une évolution positive des gaz et ses dérivés qui ont connu une variation de 2,2%, du Commerce (2,1%), des Transports et Communication (32,2%) et des activités agricoles (1,6%). Si le PIB du pétrole a enregistré une baisse de 2,9%, causée à la faible production de pétrole brut, celui du non pétrolier a augmenté de 6,8%, tiré par la bonne progression des activités économiques du secteur primaire non pétrolier (+1,6%) et des activités de prestations de services.
Pour mémoire, lors de la 4ème et dernière session ordinaire de l’année tenu 15 décembre 2022 à Douala au Cameroun, le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) a prévu une récession économique pour la Guinée équatoriale en 2023 en dépit de la baisse d’inflation projetée en zone Cemac(4,8% contre 5, 5% en 2022). Le pays d’Obiang Nguema Mbasogo devrait enregistrer un taux de croissance de -3,5% l’année prochaine.
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