Tout enfantement procède par la douleur. Pour donner vie à la nouvelle Guinée Equatoriale qui se déploie au fil du temps il a fallu aussi des étapes difficiles. D’abord restaurer la dignité de l'Equato-Guinéen. Le discipliner afin de l’amener à entrer dans une ère qu’Obiang Nguema Mbasogo voulait marquée par l’autodétermination. C’est à dire une ère où l'Equato-Guinéen poinçonnera l’histoire et le développement de son pays de son empreinte.
C’est ère qu’il a démarrée après les prémices de la révolution en ce début du mois d’août 1979 et à son aboutissement dans les semaines qui allaient suivre. La Guinée Equatoriale ne peut plus continuer d’être la risée de la sous région et du continent. Il en fait le serment et avec peu de moyens il entamera l’ouverture des chantiers ; parmi lesquels, la prospection de son sous sol, de ses forêts, des profondeurs maritimes pour en déterminer le potentiel. Il faut reconnaître que tout cela n’a pas été facile, surtout avec les handicaps économiques énormes que ce pays avait : une population faible et peu formée vu le retard du système éducatif par rapport aux autres pays de la sous région ; l’expatriation de la majeure partie de la population dans les pays environnant et ailleurs ; la faiblesse des ressources propres ; des infrastructures inadéquates ; un système de santé vieillot ; un système administratif resté à l’époque coloniale et déstructuré par les années de dictature absolue de Macias Nguema Biyogo. La chaîne des maux pourrait s’allonger. Mais lorsqu’on établit le parallèle entre cette période sombre, chargée d’incertitudes quant à la possibilité de sortir la tête de l’eau et la Guinée Equatoriale de ce 21e siècle, soit 35 ans plus tard, le président Obiang Nguema Mbasogo n’impose-t-il pas au monde un devoir de reconnaissance ?
Dans le hors série du magazine « L’Expression du Centre », l’éditeur Jean Luc Mbaga avance avec pertinence que : « depuis 1995, le pays enregistre la plus forte croissance au monde (…) Première puissance économique d’Afrique centrale, la Guinée équatoriale tord le cou à bien des certitudes économiques sur l’Afrique.» Que l’on se souvienne de l’afro pessimisme généralisé qui montre du continent africain son lot de guerres fratricides, famines, déportations, camps de réfugiés, sous développement, vétustés des infrastructures plombant tout effort de développement, etc. La Guinée Equatoriale a tracé un autre sillon, qui a tué toutes ces idées reçues qui ont souvent été le prisme par lequel l’occident regarde l’Afrique.
La Guinée Equatoriale est la troisième puissance pétrolière du continent aujourd’hui. Elle aligne une croissance à deux chiffres et comme le précise Jean Luc Mbaga, elle représentait 23,7% en 2007, et était à cette date la plus forte au monde. Son PIB par habitant s’est établi à 17000 dollars, se hissant au rang des pays comme la Norvège, voire des pays émiratis. Un autre fait marquant est la traduction de ces chiffres dans les faits par la promotion et la réalisation de nombreuses infrastructures, routes, bâtiments administratifs, écoles et universités ; la promotion de l’habitat etc. Toute cela La Guinée Equatoriale l’a réalisé dans un laps de temps de 20 ans selon des observateurs.
C’est cela le devoir de reconnaissance que le monde doit s’imposer vis à vis du leadership du Président Obiang Nguema Mbasogo.