Les travaux de construction de cette usine dureront 12 mois par l’entreprise SOGEC. Le projet est évalué à 7,4 milliards de francs CFA, les banques ont capitalisé un total de 4,8 milliards et le reste a été mis en place par le groupe d’actionnaires, a rapporté le directeur de Harineras Bioko, Juan Nguema Ondo Nchama.
Juan Nguema Ondo a expliqué que cette société était une idée créée depuis 2012, consistant à construire une usine de production et de distribution de farine panifiable dans la capitale de notre pays, avec une capacité de production annuelle de 36 mille tonnes, 25 % de consommation de ce produit.
Il a souligné que le principal objectif était de réduire la dépendance à l’égard des importations et de mettre à la disposition des citoyens un produit national qui soit conforme aux normes internationales en matière de produits alimentaires, tant en termes de qualité que de prix.
Le directeur de Harineras Bioko a déclaré que malgré les difficultés rencontrées pour trouver des financements pour ce macroprojet : "Aujourd’hui, nous réaffirmons notre engagement envers les institutions financières (Bgfbank, BDEAC, SGBGE) et envers nos actionnaires, le gouvernement et toutes les personnes impliquées dans ce projet qui, jour après jour, continuent de miser sur le succès de cette usine".
Le Ministre de l’industrie et de l’énergie, Miguel Ekuaga, a indiqué que la priorité actuelle du Gouvernement équato-guinéen est de soutenir les initiatives d’industrialisation du pays et la diversification des sources de croissance économique, à cette fin, selon le Ministre : "les consommateurs et le secteur privé doivent jouer un rôle de premier plan dans le processus de diversification et de développement du pays. Ce qui rend un pays fort, c’est la force et le dynamisme du secteur privé qui, à son tour, a besoin de l’appui de l’État".
Valentin Ela Maye, Ministre des finances, de l’économie et de la planification, a même déclaré que l’un des fondements qui ont conduit le Gouvernement à réorienter la politique de planification était "d’élargir le champ d’action du secteur privé dans notre économie".
À cet égard, Ela Maye a encouragé le reste des compatriotes équato-guinéens et les investisseurs des pays frères à entreprendre et à lancer leurs entreprises dans notre pays : "Le ministère des Finances, de l’Economie et de la Planification, en tant qu’autorité monétaire, mobilise avec d’autres partenaires au développement les ressources nécessaires pour que nos entreprises aient accès à un financement compétitif".
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