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Guinée équatoriale: Interview exclusive du Président Obiang Nguema Mbasogo chez nos confrères de RFI et France24



Qui a tenté de renverser le président de la Guinée équatoriale lors des fêtes de fin d'année ? D'où venaient les présumés mercenaires qui ont tenté de franchir la frontière entre le Cameroun et ce pays ? Qui les finançaient ? Pour la première fois, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo s'exprime sur cette affaire mystérieuse, qui secoue toute l'Afrique centrale. A Malabo, il répond à nos envoyés spéciaux, Marc Perelman et Christophe Boisbouvier.



Rfi : Monsieur le président, selon la version officielle, à la fin du mois de décembre, un commando armé venu du Cameroun a tenté de pénétrer en Guinée équatoriale, mais certains ont émis de sérieux doutes sur cette version. A-t-on vraiment tenté de vous attaquer dans votre palais de Mongomo ?

Teodoro Obiang Nguema : Merci beaucoup de votre présence et surtout au moment où nous sommes inquiets d’une situation d’insécurité dans notre pays. Je disais qu’un groupe de terroristes du Tchad - de nationalités tchadienne centrafricaine, notamment Seleka (l’ex-rébellion centrafricaine) - est arrivé aujourd’hui à convertir en groupe terroriste un groupe de Soudanais, préparé avec certaines personnalités en France.

Le problème a commencé en France.

Le financement vient de certaines personnalités pour recruter les mercenaires dans les pays que j’ai cités, mais celui [Mahamat Kodo Bani ndlr], qui a commencé les actions [est parti] de la frontière tchadienne, qui se trouve à plus de 1 000 kilomètres de la Guinée équatoriale, pour arriver jusqu’à la frontière.

Certains groupes avaient passé la frontière clandestinement, avec l’implication de certains citoyens de Guinée équatoriale. [J’ai pris] la décision d’informer le président Paul Biya. On a fait une action conjointe pour commencer à arrêter les mercenaires. C’est comme cela qu’on a fait échouer l’opération des mercenaires, [des] terroristes.

F24 : Vous avez parlé de la France. Vous dites que l’action a été déclenchée depuis la France. Qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce que vous pouvez être plus précis ? Vous avez parlé de personnes qui ont été recrutées, mais qui a décidé de tenter de vous renverser ? Vous parlez de terrorisme, mais il semble que cela vous visait, vous, personnellement. Qui ?

Je ne suis pas, en ce moment, en mesure de citer des personnes. Je demande la collaboration du gouvernement français pour faire l’enquête. (Selon) Les éléments que j’ai en ce moment le financement venait de certaines personnalités de la France.

Rfi : Autre piste, celle du Tchad. Le chef présumé du commando, Mahamat Kodo Bani, aurait été membre il y a quinze ans de la Garde présidentielle tchadienne. Par ailleurs, votre ambassadeur au Tchad serait rentré en Guinée équatoriale juste avant Noël, et cela, sans vous prévenir. Il est aujourd’hui en prison.

Est-ce que, selon vous, les autorités tchadiennes sont impliquées dans cette affaire ou est-ce qu’elles sont totalement étrangères à tout cela ?

Je pense que l’enquête va révéler quelles sont les implications des personnes, des institutions, de certains organismes terroristes. Je sais qu’il y a certains agents qui commençaient à recruter les mercenaires depuis le Tchad, la Centrafrique.

J’ai même prévenu le président Touadéra. Il m’a répondu qu’il n’a pas la possibilité de contrôler le territoire. Mais ce que je ne peux pas savoir, c’est quand on recrute des terroristes mercenaires du Tchad. C’est le problème et je dois demander la collaboration du gouvernement tchadien pour voir comment on a pu recruter des terroristes mercenaires sur son territoire.

F24 : Est-ce que vous soupçonnez Idriss Déby d’avoir su certaines choses et de ne pas les avoir arrêtées à temps ?

Je ne peux pas donner la réponse.

On a l’impression que c’est ce que vous pensez.

Je n’ai pas la réponse… Je sais que le recrutement a été dans le territoire tchadien. C’est ça mon souci. Parce que, dans mon pays je contrôle tous les éléments.

Rfi : Selon le parti d’opposition, Citoyens pour l’innovation, plus de 200 militants de ce parti sont actuellement en prison.

On ne peut pas citer de chiffre. Ce n’est pas 200. Je pense (que c’est) une vingtaine de personnes. Je ne sais pas, mais peut-être que Monsieur le procureur pourrait vous répondre…

Vous dites : 20 opposants actuellement en prison et parmi eux Santiago Ebee Ela. Selon son parti, Citoyens pour l’Innovation, il est mort samedi dernier à la suite de coups et blessures dans un commissariat de police de Malabo.

Je crois que ce n’est pas à cause des mauvais traitements de la police. C’était un monsieur qui était malade… Une personne peut mourir dans l’hôpital, dans sa maison. Si la mort est arrivée quand il était arrêté, ce n’est pas la culpabilité de la police. Vous savez, quand la personne est malade, on doit l’amener à l’hôpital.

Mais il ne faut pas faire une enquête sur la mort de ce prisonnier ?

Oui, mais on va faire l’enquête.

La justice va mener une enquête ?

Je crois que la justice doit faire l’enquête. Ce n’est pas le président, mais on peut faire l’enquête.

F24 : L’opposition affirme qu’il est mort à la suite de tortures. C’est quand même des accusations très graves. Ce n’est pas la première fois.

Ce n’est pas vrai.

Mais il est bien mort.

Vous savez que l’opposition profite du cas pour affirmer que c’est les tortures. Ce n’est pas les tortures ! Ce n’est pas vrai !

Comment le savez-vous si l’enquête n’a pas encore eu lieu ?

Je crois que c’est récent. C’est un problème récent.


Voir l'intégralité de cette Interview sur vidéo(lien) : https://www.youtube.com/watch?v=_hLFUHsbNlg

Source : RFI.FR
Photos :Bureau d’information et de presse de Guinée équatoriale

  Guinée équatoriale: Interview exclusive du  Président Obiang Nguema Mbasogo chez nos confrères de RFI et France24

  Guinée équatoriale: Interview exclusive du  Président Obiang Nguema Mbasogo chez nos confrères de RFI et France24

LAOTRAVOZ.INFO
Mercredi 17 Janvier 2018


1.Posté par Lola ayélé le 18/01/2018 22:12
Interview de THEODORO OBIANG NGUEMA MBASOGO réalisée par
Marc Perelman et Christophe Boisbouvier.
Journalistes de rfi et France 24.


Suite à l’interview accordée au président de la république de guinée équatoriale son excellence Théodoro Obiang Nguema Mbasogo mon point de vue sur cette interview.
Le président Théodoro Obiang Nguema Mbasogo aurait dû donner cette interview en espagnol car n’étant pas francophone il n’est pas à l’aise dans la langue de molière comme les journalistes.
Les réponses données par le chef de l’état étaient claires mais pas bien exprimées par le concerné.
Lorsque le journaliste lui demande s’il soupçonne Idriss Déby d’avoir su certaines choses et de ne pas les avoir arrêtées à temps. On a l’impression que c’est ce que vous pensez.
De mon point de vue, lorsque le journaliste finit sa phrase en disant au président que (on) a l’impression que c’est ce que vous pensez.
Si le président maitrisait la langue de molière, il aurait dû rebondir en demandant au journaliste qui est ce (on) ou qui sont ces (on).C’est parce que le président comprend suffisamment la langue de molière mais ne sait pas comment répondre de manière claire et simple. Je vais reprendre l’expression des journalistes (on a l’impression que c’est ce que vous pensez).Je pense moi aussi que c’’est comme si il fallait tirer des mots au président pour qu’il affirme que le tchad (gouvernement était informé)
Parce que d’une part le journaliste dit le ministre des affaires étrangères du tchad vous dit nous n’y sommes pour rien, on a l’impression je reprends le pronom (on) comme si le journaliste était en train de dire au président, vous êtes sûr qu’il dit vrai ?Vous croyez à ce qu’il dit que les tchadiens n’y sont pour rien, le geste de ses mains s’expriment dans la parole, les yeux qui s’écarquillent une façon d’être surpris par la réponse du ministre des affaires étrangères. Le confrère de france24 qui en fait de même en venant reposer la même question au président, comme pour attendre confirmation, en se disant mon confrère a posé la question, je la repose autrement, je vais dans le soupçon, et je lui affirme que c’est ce qu’il pense. Pour ma part, je trouve les questions posées mal posées et mal présentées. Le journaliste aurait pu simplement dire le chef présumé du commando est tchadien, avez-vous quelque chose à dire dessus ? A ce moment le président aurait eu sa propre réponse. Les réponses données par rapport à sa réponse étaient des réponses presque poussées, il se retranchait dans la manière d’expliquer car il ne savait pas comment présenter les phrases dans la langue de molière et il n’y est pas arrivé. Lorsque le président dit ne pas avoir la réponse par rapport au président Déby, c’est justement parce qu’il a comme l’impression qu’on voudrait lui mettre la corde au cou en lui faisant confirmer une réponse est attendue en face là, il ne mord pas, il s’en sort.
Le journaliste revient à la charge en lui parlant du seul député qui est en prison, et lui sort la confirmation des organisations des droits de l’homme qui accusent le président de n’être pas une vraie démocratie en ayant des prisonniers politiques Le journaliste lui dit mais vous savez qu’on ne vous croit pas. Pourquoi le président devrait croire ou savoir qu’on ne croit pas ce qu’il dit. Il ne demande pas un adoubement pour que l’on croit à l’extérieur ce qu’il dit, il parle et travaille pour son peuple comme chaque président je pense pourquoi toujours ce »on » pourquoi ne pas citer un tel ou un tel ne vous croit pas, dans beaucoup de pays occidentaux on dit que c’est un prétexte pour jeter vos opposants en prison, pourquoi toujours ce « on » pour des journalistes de ce rang je n’ai pas trop compris cette façon d’avoir employé le « on »pourquoi ne pas confirmer en disant par exemple la France dit, l’Espagne dit, l’Italie dit, c’est beaucoup plus crédible et clair. Le journaliste assène en disant « on dit que c’est vous » qui est ce « on » qui dit. Telle est ma question. Comme pour lui dire, vous mentez on dit comme on dit (les pays occidentaux disent) donc c’est vrai, voici mon analyse par rapport à l’affirmation du journaliste qui dit « on dit que c’est vous ». Le journaliste dit » la justice va faire une enquête » ? Comme pour dire à l’avance une enquête ? C’est pipé d’avance, l’enquête vous donnera raison (votre justice) voici entre les lignes ce que je comprends à travers la question du journaliste. L’opposition affirme qu’il est mort de tortures, les journalistes ne doutent pas de la réponse de l’opposition, ils affirment. Dans le cas inverse, les journalistes demandent au président comment il peut confirmer que le citoyen de l’opposition n’est pas mort de tortures alors que l’enquête n’a pas encore été faite. Je renverrai la même question aux journalistes en demandant comment les opposants affirment que le citoyen serait mort de tortures alors que l’enquête n’a pas encore été faite sauf si les deux camps ne parlent pas de la même personne et de la même enquête. Ne devrait-il pas avoir neutralité, ou les journalistes ont des parties pris.
Les voitures de luxe du fils du président peuvent choquer, la question que je me pose est de savoir, lorsque ce dernier a eu à faire ces dépenses pourquoi ne lui a-t-on pas demandé avant de percevoir les sommes immenses qu’il dépensait où il avait eu autant d’argent pour s’offrir ces voitures de luxe.
Le journaliste qui confirme que le président n’a pas été reçu par hollande parce que hollande ne voulait pas le recevoir, où se trouve le débat ? Faut-il que le président Obiang soit adoubé par hollande
Les journalistes n’étaient pas impartiaux. Le président Obiang aurait dû faire cette interview en espagnol et avoir un interprète tout simplement. Parce que ses réponses étaient explicites dans ses pensées mais il a eu du mal à les développer comme il se le devait dans la langue de molière.

Estéfania Nkoghe Ndong

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