En réponse au récent communiqué publié par le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) sur les élections qui ont eu lieu récemment dans notre pays,, nous tenons à exprimer notre réponse :
Etant donné que le PSOE s’associe aux critiques exprimées par l’Union européenne (UE) au détriment des rapports émis par les observateurs internationaux de prestigieuses institutions, qui étaient présents à nos élections, (en particulier l’Union africaine-UA, une institution politique de même rang que l’UE) le PDGE et ses militants appellent les socialistes espagnols à S’EXCUSER, ce qui est sans aucun doute une position néocolonialiste et suprématiste claire, indéniable et intolérable, avec des connotations suspectes de racisme.
Face à l’appel du PSOE espagnol au "dialogue politique et social" dans notre pays, le PDGE et son militantisme massif appellent les socialistes espagnols à :
°Consacrer du temps, de l’intérêt et du travail pour découvrir la véritable réalité politique de notre pays :
s’informer sur l’évolution réelle politico-sociale en Guinée équatoriale ; s’informer sur le nombre de partis politiques actifs dans notre pays ; se renseigner sur la large coalition dans laquelle le PDGE et 14 autres partis politiques se sont rendus aux urnes; s’informer sur les nombreuses tables de dialogue qui se déroulent de manière cyclique en Guinée équatoriale; parmi bien d’autres sujets qu’ils ignorent sans doute.
° À abandonner l’INGÉRENCE dans la politique de notre nation que le PSOE mène depuis des années en finançant le parti Convergence pour la démocratie sociale (CPDS). Ce fait inadmissible illustre le manque de NEUTRALITÉ et d’OBJECTIVITÉ du PSOE, dans les affaires de notre État, et l’intérêt réel suspect qui reste caché, depuis des décennies, sous ses prétendues interventions "démocratisantes". C’est, en outre, un fait inconnu pour la grande majorité des Espagnols, qui ignorent qu’une partie des fonds publics du PSOE servent à cette ingérence illégitime dans une nation étrangère, et à gaspiller leur argent sur de faux politiciens, sans aucune représentation réelle dans notre société.
Concernant l’affirmation émise par le PSOE selon laquelle "les élections n’ont pas eu lieu dans les conditions attendues de garanties démocratiques", le PDGE et son militantisme massif demandent aux socialistes espagnols des PREUVES CONCRÈTES pour cette affirmation; et si elles ne peuvent pas être présentées, le PDGE et son militantisme massif exigent une rectification immédiate et leurs excuses. Des excuses qui, nous le répétons, doivent également être présentées à l’UA et aux autres institutions observatrices.
En ce qui concerne l’opinion finale du communiqué, dans lequel on espère "que la gouvernance démocratique s’améliorera" dans notre pays, le PDGE et son militantisme massif espèrent que les socialistes espagnols au gouvernement pourront garantir le "plein exercice de la pluralité et de la participation politique" dans les domaines suivants :
1. À mettre en œuvre le "dialogue politique et social" dans le Royaume d’Espagne lui-même, avec les groupes dissidents tels que, par exemple, les indépendantistes de Catalogne, dont certains vivent en exil dans d’autres nations, étant donné l’absence de "dialogue politique et social" en Espagne et étant donné qu’ils ne peuvent pas voter pour décider de leur sort.
2. À respecter les peuples et les institutions africaines, en évitant pour toujours ces positions suprématistes occidentales, qui n’ont d’autre but que de maintenir le pouvoir d’antan sur nous.
3. À abandonner, une fois pour toutes, les ingérences de toutes sortes en Guinée équatoriale, pays souverain et indépendant, qui ne fait plus partie de son passé colonial.
Source : Service de presse du PDGE