Les entreprises sont soupçonnées d'avoir commis des manquements à la conformité aux règles locales en matière de formation et d'emploi, selon une information de Bloomberg.
D'ici la fin de ce mois de septembre, les autorités de Malabo pourraient demander aux grandes compagnies pétrolières d'annuler leurs contrats avec ces fournisseurs de services et de lancer de nouveaux appels d'offres, a indiqué un responsable local.
«Tous les accords doivent comporter des clauses des dispositions locales et celles pour le renforcement des capacités, avec une préférence accordée aux entreprises locales», selon le ministère des mines et des hydrocarbures, conformément à règlement de 2014 sur le contenu national de ce pays.
Les sociétés incriminées rassurent
En réaction à cette information qui n'est pas encore officielle, Schlumberger a déclaré que : «En ce qui concerne les exigences de contenu local en Guinée équatoriale, Schlumberger travaille avec le ministère des Mines et des Hydrocarbures et nous avons soumis nos plans pour garantir une conformité totale en temps voulu ».
Subsea 7 a également réagi, en réitérant la conscience du groupe de « l'importance accrue accordée aux engagements locaux» en Guinée équatoriale.
Acculé, le fournisseur de services pétroliers en Guinée équatoriale a aussi réaffirmé sa volonté de continuer à travailler en étroite collaboration avec les autorités pour s'assurer qu'il respecte toutes les réglementations locales applicables.
La Guinée équatoriale a produit environ 199 000 barils de pétrole par jour en moyenne l'an dernier, selon les données de BP Plc. Le pays membre de l'OPEP depuis 2017, souhaite renforcer ses activités de forage à travers l'extension des exploitations.
Avec la Tribune Afrique