Cette déclaration survient alors qu’Ophir se retrouve dos au mur car en manque de financement, lâché par l’un de ses partenaires et menacé de se voir retirer sa licence d’exploitation du projet par le gouvernement équato-guinéen.
« Nous sommes, bien sûr, particulièrement conscients que notre licence Fortuna expire à la fin de cette année, mais nous restons déterminés à apporter de la valeur à nos actionnaires et au gouvernement équato-guinéen.», a-t-il déclaré, ajoutant qu'Ophir est actuellement en négociations avec des tiers crédibles et bien financés.
Il y a deux mois, le gouvernement équato-guinéen a averti que si Ophir ne prenait pas la décision finale d’investissement sur Fortuna d'ici la fin de 2018, il pourrait perdre son statut d'opérateur.
Le mois dernier, son partenaire Schlumberger s’est retiré de OneLNG, la coentreprise formée avec Golar pour développer le projet aux côtés d’Ophir.
« Bien que ce départ ait été décevant, nous continuons à croire que Fortuna est un actif de haute qualité et, avec Golar, nous nous efforçons d'obtenir un nouveau partenaire avec la solidité financière nécessaire pour débloquer le financement.», a poursuivi Booth.
Le projet de liquéfaction de gaz Fortuna FLNG est prévu pour être le premier de ce genre en eaux profondes en Afrique et l’un des plus importants de ce type au monde. Il nécessite un investissement minimum de 1,2 milliard de dollars, pour la prise de la décision finale d’investissement. Une somme que peine à réunir Ophir depuis l’année dernière.
Source : Olivier de Souza,agence ecofin