Le Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE), parti unique jusqu'en 1991, tenait son VIIe Congrès du lundi 22 au mercredi 24 novembre à Bata, la capitale économique du pays. C'est d'ordinaire l'occasion pour le parti de désigner son candidat pour un mandat de sept ans à la tête du pays. Mais à la surprise générale, dans une soirée qui s'est prolongée jusque tard dans la nuit, aucune annonce de cette nature n'a été faite.
Mais des caciques du régime tels que Agustin Nze Nfumu, l'un des cinq vice-présidents du PDGE, avaient présenté l'actuel président comme "l'homme de la situation", laissant entendre qu'il allait poursuivre sa fonction à la tête de l'Etat.
Pour les militants qui sortaient du Palais des Congrès, l'actuel chef de l'Etat fait toujours figure de candidat naturel à sa succession. "Le fait que le fils ne soit pas désigné candidat par le Congrès dit tout simplement que c'est la personne qui est en place qui demeure", a ainsi assuré à l'AFP un autre cacique du régime. "Le président fondateur est le candidat naturel du PDGE aux élections", a-t-il ajouté.
Avec AFP