Plus loin au quartier Pinto, plus précisément dans le centre des affaires, le lieu est comme un désert. Les boutiques sont fermées et même leurs domiciles. Certains parmi se trouvent à l’intérieur et ont ouverts partiellement leur boutiques. Ils vendent leurs produits par des trous. Le site Ahora Eg nous explique que, pour acheter un produit, il suffit de frapper à la porte et ces commerçants ne peuvent ouvrir qu’une petite fenêtre carrée de cinq centimètres.
Face à cette situation, le vice-président Obiang Nguema Mangue a déploré à travers son compte Twitter cette situation, qui reflète la dépendance totale de la population équato-guinéenne vis-à-vis de la population étrangère pour soutenir l’économie de l’activité informelle du pays. Il souligne que : « il est regrettable que les équato-guinéen n’aient pas une vision du progrès basée sur l’économie informelle. Lors des contrôles dans le pays, vous ne pouvez même pas réparer une roue de voiture », déplore-t-il. Il appelle donc tous les équato-guinéens à se mobiliser dans les activités informelles. « Frères, aucun pays n’est développé à 100% par le gouvernement ; nous devrions nous engager dans une activité informelle ».
Rappelons que c’est depuis le 20 octobre 2022, que le gouvernement a entamé avec la procédure pour l’expulsion des expatriés dans tout le territoire équato-guinéen. Bien que certaines personnes sans papiers révèlent que, avoir payé pour la documentation mais que le processus prend beaucoup de temps.
Source : Journal de Malabo