Au sortir de cette entrevue, l’on note que le pays envisage de réformer sa loi portuaire sur les obligations fiscales en ce qui concerne notamment le paiement des tarifs douaniers à l’entrée et à la sortie des produits pétroliers. Pour ce faire, le Vice-président de la GE a convoqué les responsables du secteur pour discuter de la préparation d’un texte juridique qui envisage tous les aspects du paiement des redevances portuaires.
Selon le code général des impôts de la GE mis à jour à fin juillet 2022, « la retenue à la source de l’impôt sur les sociétés (IS) existe pour des prestations réalisées par les sous-traitants d’entreprises pétrolières et gazières. Les taux ci-dessous sont applicables : 25% s’applique aux non-résidents, pour les dividendes, et intérêts ; 15% s’applique aux royalties payés aux non-résidents de la Cemac ; 15% s’applique aux non-résidentes, sociétés et personnes physiques du secteur du pétrole et du gaz et constitue un impôt final ; 6.25% s’applique sur les prestations des résidents opérant dans le secteur pétrolier et gazier, et considéré comme charge déductible ; 5% s’applique pour la mobilisation, et la démobilisation, et le transport dans le secteur pétrolier et gazier », peut-on y lire. Ce règlement semble ne pas répondre aux attentes de la GE dont le ratio impôts/PIB a diminué de 1.2 point entre 2019 et 2020, passant de 9.7% en 2019 à 8.5% en 2020.
Pourtant dans son plan de diversification des sources de revenus, le gouvernement de la GE nourrit un projet qui vise à restructurer, améliorer et renforcer les ports du pays. Ceci en raison de l’importance des ports du pays -centre de l’impulsion économique de GE- qui a autant d’accès à la mer. Ledit projet prévoit également le développement d’autres secteurs en parallèle. Pour ce faire, la néerlandaise Euroc est en lice pour la réalisation du projet qu’il décrit comme « le plus grand projet portuaire d’Afrique ».
Source : EcoMatin