Conduite par Thérèse Chantal Mfoula, secrétaire générale adjointe de la CEEAC en charge de l’intégration physique, économique et monétaire, la délégation de la CEEAC a eu ce mardi à Brazzaville une séance de travail avec des acteurs congolais. La délégation se rend dès ce mercredi à Pointe-Noire pour la même mission.
« Cette mission de sensibilisation et de plaidoyer que nous menons au Congo, veut aussi se rassurer si les textes communautaires en matière de commerce et de zone de libre-échange sont insérés dans l’ordre juridique interne du pays, à savoir la loi de finance, si la commission nationale d’agrément est mise en place », a indiqué en marge de la réunion Thérèse Chantal Mfoula.
Le tarif préférentiel, d’après la responsable de la CEEAC, offre la possibilité d’exporter les produits sur l’ensemble du territoire de la sous- région en franchise de droit de douane et sans restriction quantitative. Il devrait s’appliquer par une réduction progressive du taux du droit de douane en vigueur dans les Etats membres de la CEEAC.
En ce qui la procédure d’agrément des produits d’origine, l’entreprise qui souhaite exporter un de ses produits sous le régime du Tarif préférentiel CEEAC doit monter un dossier de demande d’agrément adressée à la commission nationale.
L’opérateur économique doit également satisfaire aux trois critères : le critère de l’obtention entière qui concerne les produits du cru ; le critère de l’incorporation concernant les produits manufacturés ainsi que le critère de la valeur ajoutée intérieure qui concerne les produits des premières entièrement ou partiellement d’origine étrangère.
« Cette sensibilisation concerne davantage les opérateurs économiques afin qu’ils puissent maîtriser la procédure d’obtention d’agréments aux tarifs préférentiels, de sorte que leurs produits puissent librement circuler dans la sous-région », a-t- elle précisé.
La CEEAC est un marché d’environ 160 millions de consommateurs répartis dans dix pays membres (Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, RD. Congo, Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad). « Janvier 2017, c’est maintenant. Nous risquons d’être en marge de ce processus continental, l’intégration et le libre-échange », a rappelé la secrétaire générale adjointe de la CEEAC en charge de l’intégration physique, économique et monétaire.
Source : Agence d'information d'Afrique centrale