
Les deux personnalités ont examiné les vœux formulés par l’opposition et les moyens à déployer afin de continuer à favoriser les échanges entre une opposition critique et le pouvoir en place ; en même temps qu’il faudra que cette opposition soit aussi une force de propositions et non pas seulement une opposition qui se cantonne aux critiques stériles. Au cœur donc de ces questions, ils en sont venus à évoquer l’une des préoccupations majeure actuelle à l’échelle mondiale, à savoir l’exploitation des personnes. Une question qui préoccupe de nombreux Etats de par le monde autant que la Guinée-Equatoriale. En cela le Gouvernement Equato-Guinéen reste vigilant sur les flux migratoires sur son sol. Car certaines de ces communautés peuvent être vecteurs de cette forme de maltraitance. Telle était la substance des échanges entre les deux hommes.
Si l’opposition a vu dans la démarche du représentant des USA comme une injonction au Gouvernement d’Obiang Nguema sur les questions des Droits de l’Homme, en réalité, il n’en a rien été. Il n’appartient pas au diplomate américain de violer le cadre de ses prérogatives qui se limite à veiller aux bonnes relations entre les deux Etats et à l’amélioration de celles-ci. Ce dernier laissera toujours se faire la politique intérieure et internationale de la Guinée-Equatoriale dans l’esprit de souveraineté du pays. Sa mission n’est donc pas de s’immiscer ou de s’ingérer dans les affaires intérieures du pays hôte.
L’entrevue, contrairement à ce que certains groupes de l’opposition ont cru, ne consistait pas à plaider la cause de l’opposition au Gouvernement. Dans la mesure où des membres de cette opposition ont accepté de participer à l’effort de construction de la Guinée Equatoriale aux côtés d’Obiang Nguema Mbasogo, Président de la république.