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L’iboga, cette plante hallucinogène d’Afrique Centrale qui intrigue les scientifiques





Africapostnews) Afrique Centrale – De son vrai nom « Tabernanthe iboga », l’iboga est un arbuste qui pousse essentiellement en Afrique dans la forêt équatoriale c’est-à-dire dans les pays tels que le Cameroun, le Gabon, la Guinée Equatoriale,les Congo Brazzaville et Kinshasa.

Cet arbre de la famille des apocynacées qui ne dépasse pas les six mètres de hauteur fait parler de lui depuis plus de 3 milles ans sans qu’on ne sache réellement comment il peut agir sur l’homme et dans quel domaine il pourrait être utilisé.

Les vertus thérapeutiques d’Iboga dans la religion traditionnelle

La plante Iboga est avant tout utilisée dans la religion plus précisément dans le Bwiti. Le Bwiti est un rite initiatique originaire du Gabon qui serait âgé de plusieurs millénaires. Au départ pratiqué par les Mitsogo et les Apindji du Gabon, elle s’est répandue chez les Fangs au Nord du pays, dans le Sud du Cameroun et en Guinée-équatoriale.

Le rite utilise l’Iboga car elle possède des propriétés psychodysleptiques et son absorption en grande quantité permet d’avoir des visions spectaculaires. En absorbant l’Iboga, l’initiation est validée. Elle est utilisée chez les Mitsogo dans les thérapies mais aussi comme initiation en cas d’infortune, chez les jeunes hommes pour des rites de passage pubertaire. Avec l’Iboga, le Bwiti est devenue une force unificatrice au Gabon.

René Bureau, Un chercheur et écrivain français a déclaré que « le Gabon est à l’Afrique ce que le Tibet est à l’Asie, le centre spirituel de l’initiation religieuse ».

L’ibogaïne pourrait être un remède pour réduire les addictions

Depuis plusieurs années, cette plante intrigue les chercheurs par ses vertus supposées guérir de l’addiction. En effet, l’ibogaïne est un alcaloïde de la plante qui semble mettre un terme à différentes sortes de dépendances. Les premières recherches sur l’ibogaïne remontent au 18e siècle. Utilisée par la France comme médicament pour traiter des problèmes nerveux et cardiaques, elle disparait dans les années 1920. En 1930, l’industrie pharmaceutique française lance à nouveau sa vente sous le nom de « Lambaréné » en hommage au dispensaire du docteur Schweitzer situé dans la ville du même nom.

La plante est utilisée par les pygmées depuis bien plus longtemps. Ils l’utilisent non seulement à des fins traditionnelles dans certains rituels mais également médicinales. Plusieurs études ont été menées pour comprendre son potentiel thérapeutique. Dans les années 1950, à Lambaréné au Gabon un laboratoire (Houdé) utilise l’iboga comme stimulant et commercialise ce dérivé pharmaceutique jusqu’à 1967. Elle est retirée du marché car selon certains patients, elle provoquerait des stimulations cardiaques excessives.

Après 1960, les recherches sur Iboga s’intensifient, son utilisation est interdite dans plusieurs pays

Dans les années 1960, le psychiatre Claudio Naranjo et le psychologue Leo Zeff ont traité sept cents patients avec l’ibogaïne, ils affirment que la plante était la drogue la plus efficace qu’ils n’aient jamais utilisée dans le traitement des maladies psychiatriques. Dans les années 1990, les experts tentent de prouver l’avantage de la plante dans le traitement des personnes dépendantes de l’héroïne, la cocaïne, la nicotine, l’alcool etc.

En 2010, le témoignage d’une ethnopsychologue(Angeylus) sur son expérience avec l’iboga confirme la théorie des vertus thérapeutiques extraordinaires de la plante. Elle précise néanmoins que la plante ne devrait être prise que sur certaines conditions car elle a des effets secondaires graves.

Aux Etats-Unis, le docteur W.I Taylor de CIBA Pharmaceutical Compagnie a complété l’identification chimique de la molécule. Les recherches ont continué avec Jurg Shneidermalheureusement personne jusque là n’a été capable de comprendre l’ibogaïne. Les recherches sur les vertus de l’Iboga continuent bien que la plante soit interdite en France, aux Etats-Unis et dans bien d’autres pays.

L’iboga est menacée de disparition

L’iboga est utilisée dans certaines cliniques occidentales. Elle est également sujette à de la contrefaçon et au trafic a l’international. Tous ces mouvements mettent en danger l’arbre car il se vend de plus en plus cher.

Depuis que l’iboga est médiatisée dans le monde entier, plusieurs candidats se soumettent à sa consommation. Plusieurs centres de désintoxication dans le monde utilisent la plante sur les patients. L’utilisation de l’Iboga est tellement répandue dans le monde que l’arbre est utilisé dans un trafic gigantesque. Il est ainsi vendu sous plusieurs formes en gélules, en écorces râpées, en solution buvables ou extractions chimiques.

En 2012, le documentaire « Etat des lieux de l’iboga au Gabon et à l’international » explique la surexploitation par des trafiquants. La conclusion était que l’iboga pourrait malheureusement disparaitre du domaine public si aucune mesure n’est prise. La vente de l’Iboga profite aux étrangers car vendus très cher et utilisée dans leurs cliniques, les revenus ne sont que très peu profitables aux pays dans lesquels cette plante pousse. Les autorités pourraient procéder à un contrôle qui réduiraient la contrefaçon et le pillage en préservant la plante.


LAOTRAVOZ.INFO
Mardi 26 Septembre 2017

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