Une «intégration régionale effective en Afrique permettrait de stimuler l’essor des marchés nationaux au niveau continental, d’accroitre les flux commerciaux et d’investissements, d’atténuer les déficiences institutionnelles et infrastructurelles et d’impulser une transformation structurelle», a souligné Ferdinand Bakoup, directeur du département économies-pays à la BAD, dans son exposé sur les perspectives économiques en Afrique.
D’après la BAD, la croissance du PIB de l’Afrique de l’Est est estimée à 5,7 en 2018, suivie de celle de l’Afrique du Nord à 4,9 %, de l’Afrique de l’Ouest à 3,3 %, de l’Afrique centrale à 2,2 % et en dernière position, celle de l’Afrique australe à 1,2 %.
Le rapport sur les perspectives économiques régionales a, lui, spécifiquement porté sur le rôle de l’intégration dans la réduction des facteurs fragilité, à travers la transformation structurelle des économies de l’Afrique centrale.
Selon ce rapport, en 2018, l’Afrique centrale a connu une accélération de la croissance comparativement à 2017, avec un taux moyen de 2,2% contre 1,1% en 2017. La croissance économique de la région ayant été principalement soutenue par le rebond des prix des matières premières, dont le pétrole.
Les rapports ont, par ailleurs, examiné les évolutions macroéconomiques récentes en Afrique et dans la région Afrique centrale et en ont dégagé les perspectives à court terme pour les années 2019 et 2020. Ils ont exposé l’état d’avancement de l’intégration régionale et la situation de fragilité dans cette région qui couvre 07 pays, à savoir, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo et le Tchad.
Précisons que les rapports de la BAD sont le fruit d’une collaboration étroite entre les bureaux régionaux, dont celui de l’Afrique centrale et le département des économies-pays et le département de la recherche de la Banque.
Source : African Daily Voice (ADV) /A.E