A en croire le gouverneur de la BEAC, cette légère embellie observée dans la zone Cemac s’explique par la remontée des cours mondiaux et de la production du pétrole brut ; l’accélération de la mise en œuvre des réformes économiques, monétaires et financières prévues dans le Programme des réformes de la Cemac (Pref-Cemac) et les programmes conclus avec le Fonds monétaire international (FMI) par quatre pays de la Cemac (Cameroun, Tchad, Gabon, RCA).
Dans ce contexte, la BEAC table, pour le compte de l’année 2018, sur un taux de croissance du PIB qui s’établira à 2,1%, contre -0,1% en 2017. Dans le même temps, les tensions inflationnistes culmineront à 1,8%, sur une norme communautaire plafonnée à 3%, tandis que le taux de couverture extérieure de la monnaie, dont la chute a fait craindre une dévaluation du franc CFA, il y a encore quelques mois, va remonter à 64,2%, contre seulement 57,5% en 2017.
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