Sans avoir rassemblé les faits sur la situation du centre culturel bubi de Rebola, elle s’est empressée de pondre un communiqué mensonger mettant en exergue que le gouvernement d’Obiang Nguema Mbasogo était en train d’infliger des représailles aux responsables du centre culturel Bubi. La CORED fraction Raimundo/Moto est même incapable de se renseigner d’abord et ensuite prendre position, une démarche élémentaire lorsqu’on veut donner une opinion crédible.
Figé dans des concepts manipulateurs, Elle a tôt fait de voir dans un fait local autour du contenu d’une chanson aux relents tribaux, une violation du droit à l’expression démocratique.
Les faits parlent pourtant d’eux mêmes. La décision a été prise par des autochtones Bubis qui n’ont pas approuvé le contenu d’un rap. Ce sont ces mêmes autochtones Bubis qui demanderont que le responsable du centre culturel soit relevé de ses fonctions. Rien n’est donc parti du ministre de l’Intérieur. En quoi cela est-il une manifestation de la dictature du régime d’Obiang Nguema Mbasogo ?
Le fait ne porte même pas atteinte à l’intégrité culturelle en Guinée. Dans la mesure où il ne s’agit pas d’une décision consistant à empêcher l’expression de la culture Bubi. Bien au contraire. Le fait de laisser une minorité mettre en place un instrument pour maintenir son identité culturelle et la transmettre aux générations futures n’est-ce pas la preuve de la préoccupation du régime de Obiang Nguema Mbasogo de la survie de cette culture ? Le centre reste un lieu d’expression des populations bubi.
Il n’a pas été fermé. Pour maintenir les objectifs pour lesquels il a été créé, les autorités, tant municipales que celles issues du parlement, associées au président du conseil culturel du centre, tous Bubi, ont estimé, qu’à la suite de cet incident, il soit préférable qu’un autre dirigeant prenne la tête du centre, cela ne met en péril ni la démocratie, ni l’Etat de droit. Questions à Raimundo Ela Nsang et à Severo Moto : les ethnies doivent-elles vivre ensemble dans un pays multi-ethnique comme la Guinée-Equatoriale ou non ? Celui qui proclame ou laisse proclamer des idées séparatistes dans un Etat multi-ethnique est-il blâmable ou pas ?
La CORED fraction Raimundo/Moto, qui visiblement, pour exister n’a plus que le mensonge à proférer, ferait mieux de se taire parfois. Dans tous les cas aussi, elle montre au grand jour qu’elle est une caisse d’intoxication politique.
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