« Le Gouvernement de la République de Guinée Equatoriale annonce qu’il mettra tout en œuvre, au besoin en s’adressant aux instances internationales, pour faire respecter le Droit international et le principe de l’égalité souveraine des Etats et perpétuer les très bonnes relations bilatérales qui ont toujours existé entre la Guinée-Equatoriale et la France. »
Tout ce que recherche la Guinée Equatoriale est que le Droit s’exprime fondé sur le principe de l’objectivité qui le caractérise. Et non pas que le Droit soit substitué à la volonté de règlements de compte que manifestent les groupes Sherpa et Transparency International, branche française. Il faut dire que tout ce qui s’est opéré dans ce dossier depuis le début obéit à des considérations subjectives menées par des officines. C’est ce que la Guinée Equatoriale déplore.
C’est pour cette raison que la Guinée-Equatoriale reprécise que ce ne sont pas ses relations avec la France qui sont remises en question. Mais il y a une dérive judiciaire partisane qui crée une situation forte inédite. « Jusqu’à ce jour, aucune juridiction interne d’un Etat ne s’était arrogée le droit de violer ouvertement le principe de l’immunité des hauts représentants d’un Etat étranger, ni d’étendre sa compétence à des faits prétendument délictueux censés avoir été commis sur le territoire d’un autre Etat souverain et non dénoncés comme délictueux par celui-ci ».
Nous ne le dirons jamais assez, la Guinée Equatoriale reste ferme et ne cédera pas aux intimidations des officines. Pour elle les relations avec la France priment et espère simplement que cela reste réciproque. « Le Gouvernement de la République de Guinée Equatoriale reste convaincu que tel est également la volonté du Gouvernement français ».
Si Sherpa et Transparency s’attendaient à une résignation de la Guinée-Equatoriale dans cette affaire, il n’en sera pas ainsi.