Sur le premier de ces objectifs qui était la réduction de l’extrême pauvreté et la faim, la proportion des habitants vivant en dessous du seuil de la pauvreté a graduellement baissé au fil des années. De 80% en 2000, cette proportion s’est retrouvée, six ans plus tard, à 76,8% (2006). En 2011 une forte progression est survenue qui a vu la tendance baissée davantage pour se situer à 43,7%. En 2015, on ne parle plus que de 17,38% d’individus concernés par la précarité. Globalement le premier objectif du millénaire a été pleinement atteint pour ce qui est de la Guinée Equatoriale. Voire qu’il l’a même dépassé.
A la lumière de cette évolution quelle leçon tirer ? Simplement que cette évolution cadre avec les politiques globales déployées par l’Etat Equato-Guinéen. Ces politiques ont consisté à l’amélioration du cadre de vie des citoyens. Sitôt l’amélioration des ressources de l’Etat confirmée avec la découverte du pétrole, un plan d’investissement global a été engagé dans les secteurs de l’Education, de la santé, de l’habitat, et dans d’autres secteurs. Le but de ces investissements a été d’améliorer le cadre de vie des citoyens de ce pays.
En quoi ont consisté ces objectifs ? Ils visaient huit secteurs : Réduire l'extrême pauvreté et la faim ; assurer l'éducation primaire pour tous ; promouvoir l'égalité et l'autonomisation des femmes ; réduire la mortalité infantile ; améliorer la santé maternelle Combattre les maladies ; assurer un environnement humain durable ; mettre en place un partenariat mondial pour le développement.
Pour ce qui concerne le premier objectif, la Guinée-Equatoriale, au vu du rapport et sous la supervision des organismes internationaux a largement dépassé les objectifs fixés. Les données qui ont été présentées aux Nations Unies par le Vice-président Teodorin Nguema Obiang Mangue, ne souffrent pas d’équivoque. Dans la mesure où elles ont été validées à un très haut niveau.
Raison valable pour que l’opposition Equato-guinéenne révise son discours lorsqu’elle critique l’extrême pauvreté en Guinée-Equatoriale. Parler de la pauvreté comme elle le fait montre aussi que cette opposition n’a aucune donnée fiable pour prouver leurs affirmations qui restent des affirmations gratuites et de la pure dissidence.