Avec un PIB global d’un peu moins de 250 milliards de dollars US en 2018 et une population estimée à 140 millions d’habitants, l’Afrique centrale a le PIB le moins élevé d’Afrique.
Largement dépendante des matières premières, la zone affiche depuis quelques années une contraction de son économie, qui conduit de facto à une baisse de son PIB/Hab.
Dans cet environnement, Avec environ 11948 dollars par habitant, la Guinée équatoriale truste la première place de ce classement, ce petit pays pétrolier qui compte la deuxième plus faible démographie de la zone, est ainsi le pays dans lequel les habitants sont les plus riches.
Avec environ 7584 dollars par habitant, le Gabon est deuxième de ce classement , suivi de l’Angola (4401 dollars/Hab). Ces trois pays représentent donc près de 80% de la richesse par habitant en Afrique centrale.
Avec 1794 dollars par habitant, le Congo est lui quatrième, suivi de Sao Tomé et Principe (1750 dollars/Hab), Le Cameroun, première économie de la Communauté économique et monétaire des Etats de l'Afrique centrale (CEMAC), n’occupe que le 6è rang dans le classement des pays dans lequel les habitants sont les plus riches en Afrique Centrale avec (1263 dollars/Hab). Avec 799 dollars, 467 dollars et 400 dollars par habitants, le Tchad, la République Démocratique du Congo et la République Centrafricaine ferment respectivement la marche.
On note donc que 22% de la population en Afrique centrale détient (en théorie) 80% de la richesse. Il est toutefois important de souligner, que ces données ne reflètent pas totalement la réalité, mais sont plutôt issues du rapport PIB/population, hors les pays d’Afrique centrale, tirent leurs principaux revenus du pétrole et autres matières premières.
Selon la Banque africaine de développement (BAD), les retombées négatives de la baisse des prix du pétrole sur les économies africaines soulignent la nécessité d’accélérer et d’approfondir les réformes structurelles afin de créer plus d’emplois pour les jeunes et de construire des économies plus résilientes. Car malgré les mesures déjà prises et l’abondance des ressources naturelles, « le chômage et l’exclusion économique restent élevés », souligne l’institution qui atteste que le développement économique a été freiné par une diversification limitée et un secteur privé morose. Même si certains pays tentent de redistribuer la richesse pétrolière à travers un système d’avantages sociaux, notamment des emplois publics et des filets sociaux de sécurité, il existe encore plusieurs mesures pour promouvoir un développement économique plus rapide et plus inclusif.