C'est dans ce cadre que le vice-premier ministre Equato-Guinéen chargé des droits de l'homme,Alfonso Nsue Mokuy, accompagné du ministre de la Justice, du Culte et des Institutions pénitentiaires, Salvador Ondo Ncumu,de l'ambassadeur et représentant permanent au Bureau des Nations unies et d'autres organismes internationaux ayant leur siège à Genève, Lázaro Ekua Avomo, ainsi que du directeur général des Droits de l'homme, Manuel Mba Nchama, assiste à cette importante réunion de haut niveau.
S'adressant à la séance d'ouverture, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a souligné que le CDH était "l'épicentre du dialogue et de la coopération internationaux" en faveur de la protection de tous les droits de l'Homme.
"Toutes les mesures prises pour faire respecter les droits de l'Homme ont contribué à apaiser les tensions, à assurer un développement durable et à maintenir la paix", a martelé le chef de l'ONU.
Il a rappelé que le monde avait accompli des progrès remarquables dans la lutte contre l'extrême pauvreté et que le CDH jouait un rôle central "dans la promotion du droit au développement".
Il a également souligné que la prévention devait être une priorité et que les droits de l'Homme étaient un modèle pour renforcer la résilience et prévenir les crises.
Pour sa part, Maria Fernanda Espinosa Garces, présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies, a souligné que chaque session du Conseil des droits de l'Homme représentait une occasion de renouveler l'engagement en faveur des droits de l'Homme, surtout à un moment où les principes les plus fondamentaux du multilatéralisme étaient menacés.
Appelant à un engagement renouvelé, au dialogue et à la compréhension mutuelle, Espinosa Garces a également souligné que la question la plus urgente était l'inégalité et la concentration des richesses entre les mains de très peu de personnes.
"Si l'on veut atteindre les objectifs de l'Agenda 2030, il faut s'attaquer aux inégalités", a-t-elle réitéré.
A la même occasion, Michelle Bachelet, la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, a appelé les dirigeants des Etats à faire preuve de "courage et de vision" pour promouvoir à la fois les intérêts de l'humanité et les intérêts nationaux de leur propre pays.
Elle a souligné qu'aucun pays n'avait un bilan parfait en matière de droits de l'Homme, mais que tous reconnaissaient que leur peuple avait des droits que leurs gouvernements respectifs devaient défendre et protéger.
Le Vice-premier ministre, Alfonso nsue Mokuy, prenant la parole, a souligné les réussites et les progrès en matière des droits de l'homme dans son pays, partant du Dialogue national tenu l'année dernière, de l'organisation du Colloque international des droits de l'homme et de la société civile, de l'amnistie des prisonniers lors du cinquantenaire de la l'accession de son pays à la souveraineté internationale, de la réduction des prix des logements sociaux, de l'élaboration du rapport national pour l'examen périodique universel, de la convocation de la Troisième conférence économique national et du Plan national du gouvernement pour la lutte contre la traite des êtres humains, entre autres.
(Avec XINHUANET.com et le Bureau d’information et de presse de Guinée équatoriale)