Ces travaux ont consisté tant à la construction de nouvelles centrales, qu’à l’amélioration de celles existantes par des changements de système, ainsi qu’à l’implantation de nouvelles lignes de haute tension.
Dans cette optique d’optimisation de l’offre en électricité, en même temps que démarraient les travaux de la ville d’Oyala étaient concomitamment engagées par la société chinoise Sinohydro, la centrale électrique sur le fleuve Wele. Cette centrale de 120 MW dotée de 4 turbines de 30MW chacune, a été livrée à la fin de l’année 2011. Elle couvre largement les besoins en électricité dans le continent.
L’Etat a également engagé au cours des quatre dernières années la construction d’une autre centrale électrique sur le fleuve Wele, près de Sendjé dans le département de Mbini. Cette centrale devait fournir près de 200 MW. Les travaux de cette centrale, démarrées en 2012, devaient être livrées au cours de l’année 2014-2015. Elle a été construite pour couvrir les besoins énergétiques de Rio Muni.
Du côté de Bioko a été développé une centrale Hydro électrique et gaz. Ceci afin de diminuer la part des centrales à fuel jusqu’à 10% dans la production. Et en conjonction avec les travaux d’extension de la centrale électrique à Gaz de Punta Europa connu principalement sous l’appellation Malabo. Cette extension apporte 120 MW supplémentaire. Trois turbines ont été mises en service à la fin de l’année 2011. Au courant de cette même année, les travaux pour la première phase de 33KW de ligne de haute tension débutaient dans la partie Est de l’Iles, liant Baney-Riaba depuis Malabo. Ces 33KW vont s’ajouter aux 66KW existants.
En 2012, la production d’électricité atteignait déjà les 500MW avec la mise à disposition de Sendjé, elle atteindra 700 MW cette année 2015. Soit une augmentation de l’ordre de 7 fois plus importante de l’offre de départ qui n’était que de 100MW au total.
Il est étonnant que l’opposition avide de critiques ne voit pas ces transformations ; encore moins le bond qu’il y a eu dans l’offre d’électricité. Montrer des photos de personnes s’activant à raccorder de façon artisanale des bouts de fils sur les toits de maison ne prouve en rien des problèmes de pénurie d’électricité. Ils auraient mieux fait de choisir des photos sans fil électrique sur les toits des maisons. De plus toutes ces photos de paysage délabrée ont-elles été prises en Guinée-Equatoriale ? Rien de très sûr...Diffamation Cliquez ici