Déjà, le 09 août dernier, les dirigeants de BANGE se sont rendus à Douala, au siège de la BVMAC, pour engager le processus de cession d'une partie des actions. Pour permettre aux investisseurs d'en acquérir, l'introduction en bourse sera précédée d'un appel public à l'épargne (APE) par émission de nouvelles actions. Le dossier d'APE devrait être déposé auprès de la Commission de surveillance du marché financier d'Afrique centrale (COSUMAF) cette année même. La banque publique devient ainsi la toute première institution financière de la CEMAC à amorcer cette démarche. L'opérateur historique des télécoms GETESA, et le concessionnaire du service public de l'électricité en Guinée Équatoriale, SEGESA, sont moins avancés.
Cette initiative salutaire de l'Etat équato-guinéen s'inscrit dans le cadre de la participation des États à la dynamisation du marché financier, trois ans après la fusion physique et institutionnelle des deux places boursières de la région (Douala Stock Exchange et BVMAC). Selon l'acte additionnel de fusion, les pays doivent céder, en partie ou totalement, en bourse leurs participations dans le capital d'entreprises publiques, parapubliques, ou issues de partenariat public-privé.
La Guinée Équatoriale rejoint ainsi le Congo et le Gabon qui ont déjà transmis la liste de 7 entreprises, même si le processus d'introduction avance lentement et sans échéancier connu. Une fois terminé, il devrait porter à 15, le nombre d'entreprises cotées. Attendus au tour de table, le Cameroun, le Tchad et la RCA traînent encore le pas.
Source : Sikafinance.com