Ainsi, en vertu de cet état d’alerte entré en vigueur le jeudi 21 novembre, tous les militaires équato-guinéens sont mobilisés, renseigne le communiqué, notant que les forces navales sont pour leur part chargées d’intensifier les patrouilles marines pour assurer la sécurité des plateformes pétrolières ainsi que le contrôle et la surveillance des eaux territoriales.
Concernant la police et la gendarmerie, elles intensifieront leurs patrouilles alors que les services de douane exerceront un contrôle particulier sur tout ce qui vient de l’extérieur du pays.
Il faut noter que cette décision intervient au lendemain de l'enlèvement de sept membres de l'équipage d'un pétrolier par des pirates au large de la Guinée équatoriale, selon le ministère des Hydrocarbures.
Le pétrolier, employé par le géant américain ExxonMobil, a été attaqué alors qu'il quittait le champ de pétrole offshore de Zafiro, à 12 milles nautiques des côtes équato-guinéennes, à destination de Luba, une ville balnéaire du sud de l'île de Bioko, dans la partie insulaire du pays.
Source : Avec (Agence Tunis Afrique Presse)