Le ministre n’a également pas écarté la possibilité d’un abandon du projet. Celui-ci devrait devenir la première unité de liquéfaction de gaz naturel en eaux profondes d’Afrique et l’une des plus importantes du monde.
« En tant que ministère, nous soutenons Ophir et ses partenaires. Mais nous sommes conscients que la patience a ses limites. Cette année est définitivement la dernière […] C'est à l'opérateur de décider des options. Mais cela doit être fait le plus tôt possible, car à la fin de ce délai, nous devons réfléchir à une alternative », a déclaré le dirigeant, selon des propos rapportés par Natural Gas World.
Il faut remarquer qu’à plusieurs reprises, entre mi-2016 et 2018, la prise de la décision finale d’investissement a été reportée par Ophir Energy qui peine à convaincre les investisseurs. Or, Malabo veut s’appuyer sur ce projet pour devenir un important fournisseur de GNL vers les marchés émergents, satisfaire la demande de ses voisins, dont le Ghana, le Burkina Faso, le Togo, mais aussi améliorer de façon conséquente ses recettes publiques.
Le projet devrait générer 2,2 Mtpa de GNL. La moitié de la production sera achetée par l’off-taker suisse Gunvor et le reste distribué dans la sous-région.
Olivier de Souza,A.écofin