D’après l’annonce faite par la Chambre africaine de l’énergie dans un communiqué partagé par l’APO, ces accords comprennent un contrat d’exploration aurifère dans le bloc (I) avec Manhattan Mining Investment Co ; trois contrats de prospection avec Blue Magnolia Ltd dans le bloc (B) pour la bauxite et les métaux précieux, le bloc (K) pour l’or et le bloc (H) pour l’or, l’uranium, le fer, la bauxite, les métaux de base et les minéraux des terres rares ; et enfin un contrat de prospection avec Shefagold dans les blocs (N) et (O) pour le platine, le palladium, l’argent, le chrome, le cuivre, le magnésium, le phosphore, le minerai de fer et les minéraux associés.
« Le secteur minier est un contributeur clé à la croissance économique et à la création d’emplois en Afrique de l’Ouest et en Afrique australe, et nous croyons vraiment qu’il est temps que la Guinée équatoriale entre dans la course et commence à développer son potentiel minéral », a déclaré Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des hydrocarbures.
Il estime que le développement de cette industrie est au cœur du programme de diversification économique du Gouvernement et devrait créer des milliers d’emplois à l’avenir.
Plus tôt ce mois-ci, le ministère des Mines et des Hydrocarbures avait publié un nouveau cadre réglementaire pour les opérations minières dans le pays. Le nouveau règlement s’applique à toutes les activités d’exploration et d’exploitation des sociétés étrangères et locales qui souhaitent opérer en République de Guinée équatoriale.
Les nouveaux contracteurs miniers devraient commencer les activités d’exploration au plus tôt dans la région de Rio Muni, qui est très prometteuse dans les minéraux tels que l’or, les diamants, les métaux communs, le minerai de fer et la bauxite.
Cette décision s’aligne notamment sur la politique de diversification économique de la Guinée équatoriale élaborée par le Gouvernement à la suite de sa deuxième conférence économique nationale et fait suite à l’approbation réussie de la loi sur les mines par le Parlement national bicaméral.
Étant donné la forte dépendance de la Guinée équatoriale à l’égard des hydrocarbures pour soutenir son économie, les mines et les minéraux sont considérés comme un secteur clé pour diversifier la production nationale, accroître la génération de revenus et créer des emplois.
Dans le cadre de l’Année de l’investissement de 2020 en cours, par exemple, le ministère des Mines et des hydrocarbures promeut des projets clés dans l’industrie minière et minérale, notamment une zone minière industrielle avec une raffinerie d’or.
Agnès KAYEMBE(ZOOM ECO)