L’Ouganda compte en réalité s’inspirer de l’expérience équato-guinéenne dans le développement de ces combustibles pour faciliter le développement des ressources découvertes récemment dans son sous-sol. Les termes de l’accord n’ont pas encore été dévoilés, mais des sources proches du dossier révèlent que l’accompagnement équato-guinéen sera entre autres basé sur la logistique pétrolière. Kampala avait fait savoir qu’il développera ses ressources autour d’une logistique importante.
Yoweri Museveni a indiqué qu’avec le démarrage de l’exploitation de ces ressources en 2020, l’économie locale s’attend à des entrées de 8 milliards de dollars par an. L’Ouganda envisage également de devenir un acteur clé de l’approvisionnement régional en produits pétroliers.
Il faut souligner que du côté de la Guinée équatoriale, les revenus tirés de l’exploitation du pétrole t du gaz sont, selon des chiffres officiels, estimés à une moyenne de 5 milliards de dollars par an (depuis 8 ans). Le pays possède l’une des plus grandes réserves d’Afrique et produit 300 000 barils de pétrole par jour. La Guinée équatoriale est un acteur de premier rang dans l’industrie du pétrole et du gaz en Afrique. Il y a quelques semaines, le Soudan du Sud a sollicité son accompagnement pour relancer sa production d’or noir.
Avec agence ecofin