Selon Abbas Tolli, par ailleurs gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), les crédits octroyés par les banques «sont loin de hisser la CEMAC à la hauteur de ses ambitions d’émergence économique».
Cette situation se justifie, selon le président de la COBAC, par des contraintes d’ordre judiciaire qui affectent le dénouement des affaires en zone CEMAC d’une manière générale et tout particulièrement, sur le dynamisme du secteur bancaire.
Au nombre de ces entraves figurent, selon Abbas Tolli, l’incertitude sur le dénouement juridique des contrats et l’application problématique des lois et règlements au détriment des établissements de crédit.
Parmi les solutions envisagées à cette situation, il y a eu la tenue du forum « Justice et Banque » dans la CEMAC dont les organisateurs estiment qu’il servira de cadre aux professionnels des institutions financières et bancaires pour trouver des solutions aptes à améliorer le climat des affaires et, partant, le redressement de la zone Afrique centrale.
Le forum de N’Djaména a constaté l’existence de plus de 127 cas de litige opposant les établissements des crédits de micro finance et leurs clients.
Source : agence de presse africaine