Alors que le journal « Le Monde », comme beaucoup d’autres grands journaux français, gardent un silence pudique et hypocrite sur les dirigeants dictatoriaux ou autoritaires africains « dociles » à la « France-Afrique » qui, comme les « nouveaux rois-nègres », vendent leurs pays et leurs frères et sœurs aux « nouveaux commerçants négriers » occidentaux, orientaux et extrême-orientaux, pour des « pacotilles » et leurs maintiens au pouvoir frauduleux et illégitime, le journal « Le Monde » par ce titre et cette introduction annonce d’entrée de jeu la couleur de son « blashing » du président Obiang, trahissant sa mauvaise foi intellectuelle et politique.
En effet, à la lumière de l’honnêteté intellectuelle et de l’histoire, les lenteurs survenues dans la réalisation d’un chantier pharaonique comme la construction d’une nouvelle capitale, qui sont objectivement liées à une conjoncture économique internationale accidentelle ayant déjà pris fin depuis plusieurs mois, ne justifient en rien le dénigrement d'un tel chantier. Cela est d'autant plus vrai que l'achèvement du " chantier pharaonique par excellence ", qui a commencé entre 2600 et 2550 avant JC, et qui a abouti à « la plus belle merveille architecturale du monde de tous les temps », la « grande pyramide d’Egypte », a demandé une vingtaine d’années de travaux et de patience durant le règne du Pharaon Khéops de la IVe dynastie égyptienne, alors que l’achèvement du chantier de la merveilleuse cathédrale « Notre-Dame de Paris » a pris 150 ans après son début en l’an 1163, plus de 3700 ans après la construction de la « grande pyramide d’Egypte ».
A cette lumière de l’honnêteté intellectuelle et de l’histoire, que valent aujourd’hui les critiques et les railleries des « mauvaises langues » de l’époque sur les « lenteurs relatives » des chantiers de la grande pyramide d’Egypte et la cathédrale de Notre-Dame de Paris ? De toute évidence, ces « mauvaises langues » de l’époque, comme les « mauvaises langues » du journal Le Monde aujourd’hui, auraient mieux faire de se taire et de se convertir en « langues laudatrices » des « visionnaires, des décideurs, et réalisateurs des chantiers de l’avenir ».
En effet, les « visionnaires, décideurs, et réalisateurs des chantiers de l’avenir » que sont la nouvelle capitale du Brésil, Brasilia, sortie de terre en plein désert pour succéder en 1960 à Rio de Janeiro, et la nouvelle capitale du Nigeria, Abuja, sortie en pleine forêt pour succéder en 1991 à Lagos, sont unanimement loués pour la clairvoyance et l’audace de leurs visions d’avenir et des investissements financiers nécessaires.
De même, les « visionnaires et décideurs des chantiers de l’avenir» que sont la future capitale de l’Egypte, Al Masa, sortie de terre en plein désert pour succéder en 2022 au Caire, et la future capitale de l’Indonésie, Nusantara, devant sortir de terre en pleine jungle tropicale pour succéder en 2045 à Jakarta, sont unanimement loués pour les mêmes raisons. En contraste avec ces louanges, l’article en question du journal Le Monde cite avec approbation la critique suivante du journaliste Michael M. Phillips, dans un article publié par « The Wall Stret Journal » : « Ce qui a commencé par un projet visionnaire ou vaniteux, ou les deux, s’est embourbé, laissant là un éléphant blanc dans la forêt d’Afrique centrale ».
Cette comparaison prouve indiscutablement que le procès d’intention de « vanité » et de « démagogie » fait au Président Obiang relève de la mauvaise foi, de la politique de «blashing » et de « deux poids, deux mesures » appliquée systématiquement par la presse française au Président Obiang et à la Guinée Equatoriale.
Pour terminer, qu’il nous soit permis d’ajouter que cette mauvaise foi et cette politique de « blashing » et de « deux poids, deux mesures » sont doublées d’hypocrisie et d’ingratitude, puisque le journal Le Monde a volontairement omis d’informer ses lecteurs que le chantier dénigré de la future capitale de la Guinée Equatoriale a permis aux sociétés françaises Bouygues, Vinci et Sogea de bénéficier d’un contrat d’un milliard de dollars avec la Guinée Equatoriale, et d’apporter ainsi une contribution substantielle à l’économie français.
Par le CUEPA (Conseil des Universitaires et Experts Panafricains)