La conséquence de l'épuisement naturel de la production pétrolière de la Cemac est que, le ratio recettes pétrolières/PIB de la zone, après avoir rebondi à 7,5 % en 2018 du fait de la hausse récente des prix du pétrole, va diminuer à partir de 2019 pour s’établir à 4,5 % en 2022.
Toujours du fait de cette baisse de la production pétrolière, le FMI note que, les réserves de change de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) sont tombées de 8 865 milliards FCFA en 2012 à 3 128 milliards FCFA en 2017. Cela représente une chute de 5,6 mois à 2,3 mois d’importations.
Dès lors, le FMI recommande aux États membres de la Cemac (Cameroun, Centrafrique Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) de redoubler d’efforts pour augmenter les recettes non pétrolières. « Dans le cadre des programmes approuvés par le FMI, ils [Etats de la Cemac] ont commencé à prendre des mesures et à effectuer des réformes en ce sens, mais ces actions ont été jusqu’à présent trop timides et peu fructueuses. Elles doivent être renforcées dans les prochaines années pour répondre aux besoins d’assainissement budgétaire qui subsistent selon des modalités favorables à une croissance accélérée et solidaire.», suggère le rapport.
Source : Investir au Cameroun