Ce faisant, le Burkina Faso donne « un délai d’un mois » suivant la réception de ce courrier pour « le départ définitif de tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires burkinabè », peut-on lire dans la note adressée au ministère français des affaires étrangères.
Le 18 janvier, le Burkina Faso avait demandé le départ, dans un délai d’un mois, de la force française Sabre au Burkina Faso ainsi que celui de l’ambassadeur de France, Luc Hallade. Ce dernier a été rappelé à Paris pour « mener des consultations ». Le 19 février, l’armée burkinabè avait annoncé la fin des opérations Sabre au Burkina Faso, après une cérémonie solennelle de descente de drapeaux dans l’enceinte du Camp Bila Zagré à Kamboinsin en périphérie de Ouagadougou, où était stationné le contingent de 400 forces spéciales.
Depuis l’arrivée du Capitaine Traoré, le Burkina Faso a clairement affiché son ambition de diversifier ses partenariats de compter uniquement sur l’armée nationale pour vaincre le terrorisme.
Source : Actu Cameroun