« Goshi était le lieu de prédilection pour Boko Haram où étaient basés plusieurs ateliers, leur laboratoire, une partie de leur quartier général, explique-t-il. Et c’est de là donc que partaient les jeunes garçons, les jeunes filles ou les adultes qu’on armait de bombes, de ceintures explosives pour venir causer la destruction de nos populations et de leurs biens. Il y a eu plusieurs batailles et donc nos forces ont eu le dessus, ont détruit et ont neutralisé plus de 162 éléments de Boko Haram. Boko Haram en a eu pour son grade. »
L’enthousiasme autour de ce succès militaire a néanmoins été atténué par la perte dans les combats d’un jeune officier supérieur, un lieutenant-colonel, monté en grade en janvier dernier. Sa mort a suscité une grande émotion dans les médias et les réseaux sociaux.