
Et pour cause, le Cameroun et le Gabon, les principaux animateurs de ce marché depuis sa création en 2011, tentent de mobiliser auprès des investisseurs, une enveloppe globale de 17 milliards de francs Cfa, dont 10 milliards de francs Cfa pour le Trésor public gabonais ; au moyen de deux émissions de bons du Trésor assimilables (BTA) d’une maturité de 13 semaines.
Afin de récolter cette cagnotte, le Cameroun lance dans cette bataille à la mobilisation des financements ses 16 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT), dont quatre qu’il partage avec le Gabon (Afriland, Ecobank, UBA et UBC). Ce pays de la Cemac aligne quant à lui 13 SVT pour cette opération.
Pour rappel, depuis l’année dernière, le marché des titres de la BEAC est de plus en plus sollicité par les Etats, à cause de la chute des prix du pétrole brut. Cette conjoncture internationale a provoqué une baisse drastique des recettes publiques dans nombre de pays de la Cemac, à l’instar du Gabon, du Congo, du Tchad et de la Guinée équatoriale.
Source : agence ecofin