C’est dans ce cadre que la Guinée Equatoriale a accepté de se faire accompagner par ces institutions. Pour s’apercevoir aujourd’hui qu’après trente ans de collaboration elles révèlent leur incompétence par des informations erronées sur l’absence de statistiques et sur la santé économique du pays. Notons que le gouvernement Equato-Guinéen a manifesté toute sa bonne foi par les mécanismes de coopération qu’il a mis en place. A ce jour on ne voit poindre aucun résultat alors que l’Etat attendait beaucoup d’elles.
Parlant de statistiques que la Banque mondiale et le FMI ne voient pas, c’est en 2012 que fut créé l’Institut national des statistiques. A sa tête fut désigné l’économiste José Ela Oyana, qui fut aussi dans le temps ministre de la planification. D’où la Banque mondiale et le FMI tiennent-ils l’information sur l’inexistence d’un centre de statistique en Guinée Equatoriale ? Si la mission de ces deux institutions est de s’associer aux nombreuses campagnes de « désinformation », il est commode de leur rappeler ce pour quoi se justifie leur présence dans le pays. A savoir leurs missions respectives d’accompagnement et de financement.
Force est de constater que le développement de la Guinée Equatoriale se déroule depuis deux décennies sans l’appui financier de ces institutions. Il se fait sur fonds propres. C’est donc à juste titre que le chef de la mission diplomatique de la Guinée Equatoriale en France, Miguel Oyono NDONG MIFUMU a dénoncé cette attitude empreinte d’hypocrisie que déploient ces institutions en ce qui concerne son pays. En y percevant même une volonté de déstabilisation. C’est ce qu’il ressort d’un communiqué en réaction aux déclarations de ces institutions sur la Guinée Equatoriale. Il a rappelé que depuis 1990, La Guinée Equatoriale n’a reçu aucune aide financière de ces deux institutions pour soutenir le vaste projet d’infrastructures de la Guinée Equatoriale. Il note par ailleurs que l’assistance technique de ces deux institutions est à ce jour sans résultat concret.
Aussi estime-t-il que les informations rendues publiques par ces institutions, reprises par la Lettre du Continent, ne visent qu’à susciter des tensions sociales et à dérouter l’opinion des réalisations palpables en cours dans son pays. Relevant au passage l’incongruité de ces données, il rappelle que la coopération avec la Guinée a fait bien des heureux. Vu le cadre de ces accords où de nombreuses personnes se sont constitués de bons pactoles via des frais de consultation grassement payés par le gouvernement Equato-Guinéen.